Abstract
This work presents the seismotectonic zoning scheme of Metropolitan France developed by the IRSN (French Institute for Radioprotection and Nuclear Safety) within the framework of its seismic hazard assessment activities. It is the outcome of many years of work following the publication of the “seismotectonic atlas” in 1993 [Grellet et al., 1993].
This scheme supports the assessment of seismic hazard by IRSN. It takes into account the most recent data concerning the deep and surface geology, as well as those related to seismotectonics and tectonic activity. It finally includes 67 surface seismotectonic zones (STZ), as well as a catalogue of 74 faults or structures (named hereafter “potential active faults”) for which indications of Neogene to Quaternary displacement can be inferred. The description of the zoning scheme comes along with an estimation of the uncertainty on the boundary location between adjacent STZ. We also qualitatively determine a “relevance order” for each limit, so as to illustrate their reliability to separate regions of different seismogenic potential. Also, we attributed to the faults an indication whose purpose is to reflect the recent character of their activity, and thus their seismotectonic potential.
This assessment of uncertainties was undertaken to better integrate the zoning scheme in the general approach, which arises from recent studies, namely the propagation of the uncertainties in seismic hazard evaluation, whether deterministic or probabilistic.
Abstract
Ce travail présente le zonage sismotectonique de la France Métropolitaine développé par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) dans le cadre de ses activités d’évaluation d’aléa sismique. Il est le résultat de plusieurs années de travail mené après la publication de « l’atlas sismotectonique » en 1993 [Grellet et al., 1993].
Ce zonage est essentiellement utilisé dans l’évaluation déterministe de l’aléa sismique. Il prend en compte tout autant les données les plus récentes concernant la géologie profonde et superficielle, que celles liées à la sismologie ou l’activité tectonique récente. Le zonage inclut finalement 67 zones surfaciques (STZ), ainsi qu’un catalogue de 74 failles ou structures pour lesquelles existent des indices de déplacements néogènes, quaternaires ou actuels (appelées ci-après « failles actives potentielles »). La description du zonage est accompagnée d’une évaluation de l’incertitude sur la localisation des limites entre STZ voisines. Nous avons aussi qualitativement déterminé un « indice de pertinence » pour chaque limite, afin d’illustrer leur fiabilité pour séparer des régions de potentiels seismogéniques différents. De même, pour les failles, nous avons défini un indice dont le but est de refléter le caractère récent de l’activité et leur potentialité sismotectonique.
Cette évaluation des incertitudes a été entreprise pour mieux intégrer le zonage dans une approche générale où elles sont propagées tout au long de l’évaluation de l’aléa (indépendamment de la méthode).