Abstract
Newly discovered assemblages of numerous ore minerals disseminated in schists, amphibolites and mylonites at their contacts with a dolomite lens exploited at Rędziny, in the northeastern Bohemian Massif, Western Sudetes, Poland, was used in an evaluation of the thermochemical conditions under which specific, and in some cases rare, phases formed. Arsenopyrite, cassiterite and associated base-metal sulfides crystallized at temperatures lower than 550°C. The Ag-bearing sulfosalts pavonite, benjaminite, makovickyite, gustavite, berryite, matildite, giessenite, izoklakeite, cosalite, freibergite and tetrahedrite crystallized along with Ag-bearing galena in the temperature range ca. 350–280°C. They preceded the Cu–Pb–Bi(Sb) sulfosalts wittichenite, bournonite, aikinite-group minerals, emplectite and Ag-poor tennantite, which crystallized from about 300°C to even below 200°C. Kësterite and černýite crystallized at temperatures about 350°C, černýite occurring only in Zn-depleted environments. Ferrokësterite and petrukite, occurring with Zn-enriched chalcopyrite as inclusions within (Fe,Cd,Cu,Sn)-enriched sphalerite, are products of decomposition at 340–270°C of a higher-temperature (Zn,Cd,Cu,Fe,Sn) sulfide. Chatkalite formed as a metastable phase at the SnO2–SnS equilibrium at temperatures of about 270–260°C; stannoidite crystallized from 270°C to 250–240°C, at which point mawsonite began to crystallize. Unknown Sn-bearing sulfides, with compositions varying between Cu4Fe3SnS8 and Cu10SnS8, crystallized at probably still lower temperatures. Bismuth sulfides (bismuthinite and an unknown Pb–Bi–S phase), sulfoselenides (ikunolite) and sulfotellurides (tetradymite, joséite-A, joséite-B and an unknown Bi–Te–S phase) crystallized under varying conditions: tetradymite at about 300°C, ikunolite at 270–240°C, bismuthinite from about 300 to 220°C, and joséite-A and joséite-B clearly below 240°C.
Abstract
Nous utilisons les assemblages de plusieurs minéraux de minerais disséminés dans les schistes, les amphibolites et les mylonites au contact avec une lentille de dolomite exploitée à Rędziny, dans le secteur nord-est du massif Bohémien, Sudètes occidentales, Pologne, pour évaluer les conditions thermochimiques régissant les conditions de formation de ces minéraux, dont quelques-uns sont assez rares. L’arsénopyrite, la cassitérite et les sulfures des métaux de base associés ont cristallisé à une température inférieure à 550°C. Les sulfosels argentifères pavonite, benjaminite, makovickyite, gustavite, berryite, matildite, giessenite, izoklakeïte, cosalite, freibergite et tétraédrite ont cristallisé avec la galène argentifère dans l’intervalle ca. 350–280°C. Ces minéraux ont précédé les sulfosels à Cu–Pb–Bi(Sb) wittichenite, bournonite, minéraux du groupe de l’aikinite, emplectite et tennantite à faible teneur en Ag, qui ont cristallisé entre environ 300°C jusqu’à même moins de 200°C. La kësterite et la černýite ont cristallisé à environ 350°C, la černýite étant limitée aux milieux dépourvus de Zn. La ferrokësterite et la petrukite, en association avec la chalcopyrite zincifère en inclusions dans la sphalérite enrichie en (Fe,Cd,Cu,Sn), sont des produits de décomposition à 340–270°C d’un sulfure de (Zn,Cd,Cu,Fe,Sn) stable à une température plus élevée. La chatkalite s’est formée métastablement par rapport à l’équilibre SnO2–SnS à environ 270–260°C; la stannoïdite a cristallisé entre 270°C et 250–240°C, à quel point la mawsonite est apparue. Des sulfures stannifères méconnus, dont les compositions varient de Cu4Fe3SnS8 à Cu10SnS8, auraient cristallisé à une température encore plus faible. Les sulfures de bismuth (bismuthinite et un minéral méconnu à Pb–Bi–S), sulfoséléniures (ikunolite) et sulfotellurures (tétradymite, joséite-A, joséite-B et une phase Bi–Te–S méconnue) ont cristallisé à des conditions variables: tétradymite à environ 300°C, ikunolite à 270–240°C, bismuthinite entre environ 300 et 220°C, et de toute évidence, joséite-A et joséite-B à moins de 240°C.
(Traduit par la Rédaction)