Abstract
A review of occurrences of potassic and sodic fenitization around carbonatites is presented, including several new examples and oceanic ones. Taken in conjunction with the many examples quoted in the literature, conclusions are drawn that the K and Na contents of carbonatitic melts that induce fenitization are primary constituent parts of both calciocarbonatitic and magnesio-carbonatitic melts, which have a source in the mantle, and that the K and Na are not derived from the crust during passage by these melts. Potassic fenitization can lead to the production of pseudotrachytes with up to 16 wt% K2O; these are genetically unrelated to common magmatic trachytes, which have only 5–10 wt% K2O.
Abstract
Le but de ce travail est de passer en revue plusieurs exemples de fénitisation potassique et de fénitisation sodique développées autour des carbonatites, y inclus de nouveaux exemples, dont certains dans un contexte océanique. Ces exemples, ainsi que de nombreux cas cités dans la littérature, mènent à la conclusion que les teneurs en K et Na des magmas carbonatitiques qui provoquent cette fénitisation sont primaires, à la fois dans les magmas calciocarbonatitiques et magnésiocarbonatitiques, qui ont leur origine dans le manteau. C’est donc dire que le K et le Na ne seraient pas dérivés de la croûte lors du passage de ces liquides carbonatés. La fénitisation potassique peut mener à la production de pseudotrachytes ayant jusqu’à 16% de K2O (poids). Ces roches n’ont aucune filiation génétique avec les trachytes magmatiques cummunes, qui ne contiennent que 5–10% de K2O.
(Traduit par la Rédaction)