Samples were collected from the former chrysotile-producing mine operated by Carey Canadian Mines, located approximately 30 km northeast of Thetford Mines, Quebec, in the Eastern Townships mining district, and analyzed to determine if they contained amphiboles. A total of ten samples, six of ore, two in-place rock samples, and two tailings samples, were first analyzed by routine PLM (polarized light microscopy) dispersion staining and powder X-ray diffraction (XRD) methods. One sample was found to contain trace amounts of an amphibole. Quantitative XRD methods were developed and showed this one sample contains between 500 to 1000 ppm amphibole; the detection limit of this new XRD method was between 100 to 500 ppm for tremolite mixed into a chrysotile ore. A chemical method was also developed to relate the calcium content of the samples and their possible maximum content of tremolite, assuming that all the Ca in the sample is in tremolite. This method showed that the single amphibole-containing sample could contain no more than 0.213% or 2130 ppm tremolite by weight. The same chemical predictor was applied to the other nine samples and showed ranges of maximum tremolite from 50 to 120 ppm; however, this method clearly overestimates the tremolite content. Scanning electron microscopy (SEM) and PLM analyses of amphiboles in the one amphibole-containing sample revealed nonasbestiform amphiboles with approximately 50% anthophyllite and the remainder actinolite, plotting close to the tremolite–actinolite boundary as determined by SEM–EDS (energy-dispersive spectroscopy).

Nous avons prélevé des échantillons à la mine de chrysotile autrefois la propriété de Carey Canadian Mines, située environ 30 km au nord-est de Thetford Mines, Québec, dans le district minier des Cantons de l’Est, et nous les avons analysés pour déterminer s’ils contiennent une amphibole quelconque. Un total de dix échantillons, parmi lesquels six représentent le minerai, deux sont des échantillons de roche pris sur place, et deux sont pris des rejets, ont d’abord été étudiés par microscopie optique en lumière polarisante avec témoins de la dispersion, et avec la diffraction X (méthodes des poudres). La présence d’une amphibole à l’état de traces est documentée dans un des échantillons. Des méthodes quantitatives utilisant la diffraction X ont été développées; elles montrent que cet échantillon contient entre 500 et 1000 ppm d’amphibole; le seuil de détection de cette méthode est établi entre 100 et 500 ppm pour la trémolite mélangée au minerai de chrysotile. Une méthode chimique a aussi été développée pour relier la teneur en Ca des échantillons à leur contenu maximal de trémolite, en supposant que le Ca de l’échantillon réside uniquement dans la trémolite. Avec cette méthode, nous montrons que l’unique échantillon porteur d’amphibole pourrait contenir un maximum de 0.213% ou 2130 ppm de trémolite (base pondérale). Le même indicateur chimique, appliqué aux neuf autres échantillons, montre des teneurs possibles de trémolite entre 50 et 120 ppm; toutefois, cette méthode surestime la teneur en trémolite. La microscopie électronique à balayage (avec dispersion d’énergie) et la microspopie optique appliquées à l’échantillon porteur d’une amphibole ont révélé la présence de particles non-asbestiformes contenant environ 50% d’anthophyllite, et le reste, de l’actinolite voisine de la limite entre trémolite et actinolite.

(Traduit par la Rédaction)

You do not have access to this content, please speak to your institutional administrator if you feel you should have access.