Abstract
Massive sulfide deposits of Zn–Pb–Cu–Ag type in the Bathurst Mining Camp, New Brunswick, are hosted within a Middle Ordovician bimodal volcanic and sedimentary sequence that has undergone complex polyphase deformation and associated regional metamorphism to the lower- to upper-greenschist grade. These factors are partly responsible for the present geometry and textural modification of these hydrothermal deposits, originally formed on the seafloor. Despite the importance of heterogeneous ductile deformation, some primary features are evident, in particular fine-grained colloform pyrite and base- and precious-metal zonation within many of these deposits. The average Au content (bulk instrumental neutron-activation analyses; n = 215) of massive sulfides from 43 deposits in the Bathurst Mining Camp is 0.85 ppm, with values as high as 6.86 ppm. Positive correlations of Au content with Ag (r′ = 0.53), As (r′ = 0.57) and Sb = (r′ = 0.65) suggest that Au is mainly associated with arsenian pyrite and a distal suite of elements (Au + Sb + As ∠ Ag). The submicroscopic Au contents of pyrite and arsenopyrite in eight deposits with elevated bulk Au contents were investigated using a Cameca IMS–4f secondary-ion mass spectrometer. Results suggest that arsenian pyrite is the most important host for Au in massive sulfides of the Bathurst Mining Camp, with an average Au content of 9.1 ppm, and values reaching 42.9 ppm. Arsenopyrite was found to contain much less Au, with an average of 2.7 ppm. Recrystallization of sulfides during greenschist-facies metamorphism has resulted in pyrite morphologies with variable Au contents. Invisible Au was in part released and adsorbed as submicroscopic inclusions on As-rich surfaces of pyrite and on arsenopyrite.
Abstract
Les gisements de sulfures massifs de Zn, Pb, Cu et Ag du camp minier de Bathurst, au Nouveau- Brunswick, sont situés dans un ensemble ordovicien moyen de roches volcaniques et sédimentaires bimodales qui ont subi les effets d’une déformation polyphasée complexe et d’une recristallisation métamorphique régionale associée, jusqu’au faciès schistes verts supérieur. Ces facteurs sont en partie responsables de la géométrie actuelle et des modifications texturales de ces gisements hydrothermaux, formés sur le fond de la mer. Malgré l’importance d’une déformation ductile hétérogène, certaines caractéristiques primaires sont évidentes, en particulier la pyrite colloforme à granulométrie fine et la zonation en métaux de base et métaux précieux dans plusieurs de ces gisements. La teneur moyenne en or, déterminée par activation neutronique instrumentale (n = 215) de sulfures massifs provenant de 43 gîtes, est 0.85 ppm, avec des valeurs atteignant 6.86 ppm. Des corrélations positives de la teneur en or avec celles de Ag (r′ = 0.53), As (r′ = 0.57) et Sb (r′ = 0.65) font penser que l’or est surtout associé à la pyrite arsénienne et à une suite d’éléments (Au + Sb + As ∠ Ag) enrichis dans les parties distales des systèmes minéralisés. Les teneurs en or submicroscopique de la pyrite et l’arsénopyrite dans huit gisements à teneurs élevées en or ont été déterminées au moyen d’une microsonde ionique Cameca IMS–4f avec spectrométrie de masse. Les résultats montrent que la pyrite arsénienne est l’hôte le plus important de l’or dans les sulfures massifs de ce camp minier, avec en moyenne 9.1 ppm, et des valeurs atteignant 42.9 ppm. L’arsénopyrite contient beaucoup moins d’or, en moyenne 2.7 ppm. La recristallisation des sulfures au cours du métamorphisme a donné des morphologies de pyrite à teneurs variables en Au. De plus, l’or invisible a été libéré en partie et adsorbé sous forme d’inclusions submicroscopiques sur les surfaces de la pyrite enrichies en arsenic et de l’arsénopyrite.
(Traduit par la Rédaction)