An assessment of the influence of the cooling rate in the Al–Si order of K-feldspar of the Hercynian Tábua porphyritic biotite granite, in central Portugal, is presented, taking into account the results of a numerical cooling model. As estimated from cell-parameter data, ca. 92% Al is located in T1 sites of the K-feldspar throughout the whole pluton, except in a 1.5-km-wide margin, where this occupancy rapidly decreases to ca. 79% close to the contact. Although below ca. 500°C, cooling rate was fairly uniform over the entire pluton, in the range 650–500°C it was, on average, 2°C/ka in the margin and 0.6°C/ka in the interior. Cooling rate of the pluton and degree of order of K-feldspar are highly correlated. In our opinion, cooling rate was the determining factor in establishing the Al–Si order of K-feldspar over most of the pluton. However, some observations point to reversal of the effect of cooling rate near the contact, in areas of pegmatite-bearing granite, where a fluid phase presumably had a major role.

Nous évaluons l’influence du taux de refroidissement sur le degré d’ordre Al–Si du feldspath potassique du granite porphyrique à biotite de Tábua, au Portugal central, d’âge hercynien. Nous considérons aussi les résultats d’un modèle numérique du refroidissement du pluton. Le degré d’ordre, évalué à partir de données sur les paramètres réticulaires, indique environ 92% de l’aluminium dans le site T1 du feldspath potassique partout dans le pluton, sauf le long de sa bordure, dans un liseré de 1.5 km, où cette proportion diminue à environ 79% près du contact. Quoique le taux de refroidissement a été uniforme en dessous de 500°C, il a été, en moyenne, 2°C/ka près de la bordure et 0.6°C/ka dans l’intérieur sur l’intervalle 650–500°C. Le taux de refroidissement du pluton et le degré d’ordre du feldspath potassique montrent une étroite corrélation. A notre avis, le taux de refroidissement était le facteur déterminant dans l’établissement du degré d’ordre Al–Si du felspath potassique à peu près partout dans le pluton. Toutefois, il y a des exceptions, par exemple près du contact, là où il y a des venues pegmatitiques, cas dans lesquels nous préconisons une activité accrue d’une phase fluide aqueuse.

(Traduit par la Rédaction)

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