ABSTRACT
The Permian-Triassic boundary interval was considered to be absent in many areas of the world, including western Canada, because of the unconformity associated with a global eustatic fall. This boundary is best recognized in strata of the paleo-Tethys Sea and, in particular, southern China, where the boundary will likely be defined. Age assignments discussed in this paper are based upon the assumption that the boundary will be defined by the first appearance of Hindeodus parvus. Biostratigraphic work presented herein indicate that the Permian-Triassic boundary interval is represented in western Canada within the basal black shale of the Sulphur Mountain, Montney and Grayling formations which were previously correlated exclusively with the Triassic. Uppermost Permian faunas have probably not been previously documented in the study area because the significance of considerable condensation within the basal parts of these formations was not recognized. The best section is at Opal Creek in Kananaskis Country where the Permian-Triassic boundary is identified at 1.5 metres above the top of the Ranger Canyon Formation. This suggests that a global eustatic fall, related essentially to the amalgamation of Pangea, occurred during a protracted Late Permian interval and that the subsequent transgression began during the latest Permian and continued into the Triassic. An anoxic depositional site is suggested for these basal shales as they are typically pyritic, lack bioturbation and current structures and have no benthic fossils. This anoxic episode may have been a contributing factor toward the Late Permian extinction event, the largest in geologic history, although extinctions largely occurred earlier in western Canada, since sponge spicules are the only Upper Permian macrofossils in the area. Conodonts, which were minimally affected by this extinction, provide valuable indices for high-resolution sequence biostratigraphic correlation in this interval. The age of the basal shales varies across the region; they are Changhsingian at Opal Creek, Griesbachian at several localities and possibly as young as Dienerian at Meiosin Mountain. This diachroneity can be attributed to the duration of the transgression, as well as paleotopography on the transgressed surface. New exploration insights may result from detailed correlation of Upper Permian and Lower Triassic conodont biozones and sequences/parasequences in the area.
RÉSUMÉ
L’intervalle de la limite du Permien-Triassique était considéré absent dans plusieurs régions du monde, y compris l’Ouest canadien, à cause de la discordance connexe à la chute eustatique. Cette limite est le mieux identifiée dans des couches de l’océan Thethys, et en particulier, en Chine du sud, où la limite est probablement définie. L’établissement des âges traités dans cet article sont basés sur la suposition que la limite sera définie par la première apparition de Hindeodus parvus. Le travail biostratigraphique présenté ci-après indique que l’intervalle de la limite du Permien-Triassique est représentée dans l’Ouest canadien dans l’ampélite de fond des formations Sulphur Mountain, Montney et Grayling qui étaient auparavant en corrélation exclusivement avec le Triassique. Les faunes du Permien les plus supérieurs n’ont probablement pas été documentées auparavant dans la région étudiée puisque la signification de cette condensation considérable dans les parties de fond de ces formations n’était pas reconnue. La meilleure section se trouve à Opal Creek, Kananaskis Country, où la limite du Permien-Triassique est identifiée à 1,5 mètres au-dessus de la partie supérieure de la Formation Ranger Canyon. Ceci suggère que la chute eustatique, se rapportant essentiellement à l’amalgamation de Pangea, s’est produite pendant l’intervalle étiré du Permien tardif et que la transgression subséquente commença pendant le Permien le plus récent et continua jusqu’au Triassique. Un site de dépôts anoxiques est suggéré pour ces schistes de fond puisqu’ils sont typiquement pyriteux, qu’ils manquent de bioturbation et de structures courantes et ne possèdent pas de fossiles benthiques. Cet épisode anoxique peut avoir été un facteur contribuant à l’évènement d’extinction dans le Permien tardif, le plus important de l’histoire géologique; même si les extictions ont eu lieu plus tôt dans l’Ouest canadien, puisque les spicules d’éponges sont les seuls macro-fossiles du Permien supérieur de la région. Les conodontes, qui ont été touchés au minimum par cette extinction, donnent de précieux indices pour la corrélation à haute résolution de la séquence biostratigraphique de cet intervalle. L’âge des schistes de fond varie dans la région; ils sont Changhsingien à Opal Creek, Griesbachien à plusieurs emplacements et possiblement aussi jeune que Diénérien à Meiosin Mountain. Cette diachronéité peut être attribuée à la durée de la transgression, ainsi que la paléotopographie sur la surface en discordance. Les nouvelles perspectives en exploration peuvent être le résultat de la corrélation des biozones de conodontes du Permien supérieur et du Triassique inférieur et des séquences/paraséquences dans la région.
Traduit par Marie-Louise Tomas