ABSTRACT
584 well logs and 139 cores have been used to establish a two-part stratigraphy for the Viking Formation in the area of the Caroline and Garrington reservoirs, Alberta. The lower part consists of a northeastward-prograding coastal succession of offshore and shoreface storm deposits, capped in places by nonmarine facies. This succession is dissected by a regionally-extensive transgressive surface of erosion (TSE) that rises stratigraphically southwestward (landward). It has at least 15 m of relative relief and is mantled by a transgressive lag of sandstone and conglomerate averaging 1 - 2 m thick (maximum 8 m). The upper stratigraphic unit consists of marine black shales with five tongues of coarse sandstone and conglomerate, each 1 - 3 m thick. These have previously been interpreted as tidal sand ridges but a tidal interpretation is very difficult to reconcile with the presence of thick interbedded black marine shales. Correlation of well-log and core cross sections suggests that these coarse tongues converge toward (and are interpreted to onlap) the underlying transgressive lag toward the southwest; they are not coarse bodies completely isolated in marine mudstones. The tongues do not have a ridge morphology. We interpret the tongues as extensions of the lower shoreface, formed during minor regressions interspersed with the main transgression. At these times of lowered sea level, the coarse sediment was transported seaward by storms and/or tidal currents and deposited abruptly on top of black mudstones. Thus the coarse reservoir rocks appear to result from forced regressions, which are in turn controlled by high-frequency oscillations of sea level.
RÉSUMÉ
584 diagraphies de forage et 139 carottes ont servi pour établir une stratigraphie en deux parties de la Formation Viking dans la région des réservoirs de Caroline-Garrington en Alberta. La partie inférieure est une succession littorale, progressant vers le nord-est, composée de tempestides néritiques et infratidales, recouverte à certains endroits par des faciès continentaux. Cette succession est disséquée par une vaste surface d’érosion transgressive régionale qui monte stratigrafiquement vers le sud-ouest (vers le continent). Elle possède un relief d’au moins 15 m et elle est recouverte d’un résidu de déflation composé de grès et de conglomérats mesurant en moyenne 1 - 2 m d’épaisseur (maximum 8 m). L’unité stratigraphique supérieure consiste en shales noirs marins avec cinq biseaux de grès grossiers et de conglomérats d’une épaisseur de 1 - 3 m chacun. Ceux-ci ont déjà été interprétés comme étant des chaînes de sable intertidales, toutefois cette interprétation est difficile à concilier avec la présence de shales marins noirs à bancs épais. La correlation des diagraphies de forage et des carottes suggère que ces biseaux grossiers convergent vers (et transgressent) le résidu de déflation sous-jacent en direction sud-ouest; ce ne sont pas des masses étendues entièrement isolées dans des mudstones marins. Les biseaux n’ont pas une morphologie de crête. Nous interprétons ces biseaux comme étant des extensions de la zone infratidale inférieure formées pendant des regressions mineures durant la transgression principale. Pendant la période où le niveau de la mer était plus bas, les sédiments grossiers ont été transportés vers la mer par des tempêtes et/ou des courants de marée et déposés abruptement au-dessus des mudstones noirs. Ainsi, les réservoirs semblent être le résultat de regressions forcées contrôlées par les oscillations à haute fréquence du niveau de la mer.
Traduit par Marie Louise Tomas