Abstract
A detailed refraction - wide-angle reflection seismic experiment was carried out in northern Labrador to determine the velocity structure of relatively unaltered Archean crust in the Nain Province. Six 3-component land seismometers were used to record an airgun source along a profile parallel to the coast. Forward modeling of traveltimes and amplitudes yields a P- and S-wave velocity model that shows two crustal blocks separated by a fault. Magnetic data suggest, but do not prove, that the fault is the offshore continuation of the Handy fault. A southwards thickening of the lower crust across the fault indicates that a transcurrent component might have been associated with the faulting. The total crustal thickness is 33 km to the north and 38 km to the south of the fault. The presence of PmS reflections imply a sharp transition at the Moho. Upper crustal velocities of 5.8-6.3 km/s and Poisson's ratios of 0.20 and 0.24, north and south of the fault respectively, are consistent with a gneissic composition, but suggest a higher quartz content in the northern block. Velocities in the middle crust increase to 6.5 km/s, where a discontinuity at a depth between 16 and 18 km marks the transition to the lower crust with velocities between 6.6 and 6.9 km/s. Poisson's ratios of 0.24 and 0.26 indicate, respectively, a felsic middle crust and an intermediate composition for the lower crust. The absence of a high-velocity basal layer is in accordance with other examples of Archean crust.
Un levé détaillé de sismique réfraction - réflexion grand angle a été effectué dans la région septentrionale du Labrador pour déterminer la structure de vitesse de la croûte archéenne relativement inaltérée dans la Province de Nain. Six sismomètres terrestres à 3-composantes ont été utilisés pour enregistrer les secousses produites par un canon à air le long d'un profil parallèle au littoral. Une modélisation subséquente traitant des durées de trajet et des amplitudes a fourni un modèle de vitesse des ondes P et S montrant deux blocs crustaux séparés par une faille. Les données magnétiques suggèrent, toutefois sans le prouver, que cette faille est le prolongement extracôtier de la faille Handy. Un épaississement vers le sud de la croûte inférieure à travers la faille indique qu'une composante transversale a pu être associée au développement de la faille. L'épaisseur totale de la croûte est de 33 km au nord et de 38 km au sud de la faille. La présence de réflexions PmS implique une transition brusque au niveau du Moho. Dans la croûte supérieure, les vitesses de 5,8 à 6,3 km/s et les coefficients de Poisson de 0,20 et 0,24 au nord et au sud de la faille, respectivement, sont compatibles avec une composition gneissique, mais suggèrent que le bloc septentrional contient une proportion plus élevée de quartz. Les vitesses dans la croûte médiane augmentent à 6,5 km/s, et où apparaît, entre 16 et 18 km de profondeur, une discontinuité qui marque la transition de la croûte inférieure avec les vitesses variant de 6,6 à 6,9 km/s. Les coefficients de Poisson de 0,24 à 0,26 indiquent, respectivement, une croûte médiane felsique et une croûte inférieure de composition intermédiaire. L'absence d'une couche basale de vitesse élevée est conforme aux autres exemples pour la croûte archéenne.[Traduit par la Rédaction]