Abstract
New georaorphic, sedimentologic, and chronologic data are used to reconstruct late Quaternary ice-sheet flow patterns, deglaciation, and isostatic uplift along the largest marine trough connecting the Laurentide Ice Sheet with the North Atlantic Ocean. The Lake Harbour region was targeted for study given its potential to record flow from several ice-dispersal centers. Striations and sediment provenance indicators define flow patterns. Thirty-four radiocarbon dates constrain a chronology of events. Centuries or millennia(?) before deglaciation, a southeast-flowing ice stream impinged on southernmost Big Island, as recorded by a single striation site and delimited in extent by geomorphic evidence of cold-based ice. During the Cockburn Substagc (9000–8000 BP), the region was scoured by southward to southwestward flow from an ice cap on Meta Incognita Peninsula, as recorded by 60 striation sites along 200 km of coastline. Carbonate erratics are uncommon in till above the marine limit. Where present, they suggest that southward flow reworked older drift. At about 8200 BP, the area was dcglaciated, and the marine limit was established at elevations of 67–141 m above high tide. Iceberg calving and sediment discharge from an ice margin in Ungava Bay, Hudson Bay, or Foxe Basin then blanketed the area with limestone-rich glaciomarinc sediment. Afterward, the region experienced slow but sustained emergence. The data revise the maximum lateral extent of a Late Wisconsinan ice stream in Hudson Strait and emphasize the extent of a late-glacial ice cap on western Meta Incognita Peninsula.
Les résultats d'une nouvelle étude géomorphologique, sédimentologique et chronologique sont utilisés pour la reconstruction quaternaire incluant la dispersion des écoulements de la calotte glaciaire, la déglaciation et le soulèvement isostatique le long du plus large passage marin reliant l'Inlandsis laurentidien à l'océan de l'Atlantique Nord. La région du lac Harbour a été sélectionnée pour cette étude, étant donné le potentiel qu'elle offre pour déterminer les directions d'écoulement de plusieurs centres de dispersion glaciaire. Les stries et les indicateurs de la provenance des sédiments permettent de définir les directions des écoulements. Les évènements ont été chronologiquement circonscrits par 34 datations au radiocarbone. Durant des siècles ou des millénaires(?) avant la déglaciation, une langue glaciaire qui avançait vers le sud-est a empiété l'extrémité sud de l'île Big, comme le révèle le seul site trouvé exposant des stries, et en plus son extension a été délimitée par les figures géomorphiques produites par le gel à la base du glacier. L'étude de 60 sites de stries le long de 200 km du littoral a révélé que durant le Sous-étage de Cockburn (9000–8000 ans avant le Présent), la région fut érodée par un écoulement de direction sud à sud-ouest, un émissaire de la calotte glaciaire de la péninsule de Meta Incognita. Les blocs erratiques de carbonates sont peu fréquents dans le till gisant au-dessus de la limite marine. Cependant, quand ils sont présents, ils suggèrent que l'ancien drift a été remanié par cet écoulement vers le sud. Vers 8200 ans avant le Présent, il y a eu retrait des glaciers de la région, et la limite marine a été établie aux altitudes de 67–141 m au-dessus de la haute marée. Le vêlement d'icebergs et la décharge des sédiments de marge glaciaire dans la baie d'Ungava, la baie d'Hudson, ou le bassin Foxe ont alors recouvert la région de sédiments glaciomarins riches en calcaires. Ensuite, la région a subi une lente en constante émergence. Les données de cette étude permettent une révision de l'extension latérale maximum de la langue glaciaire au Wisconsinien tardif dans le détroit d'Hudson, et elles soulignent l'extension de la calotte glaciaire tardive dans la région occidentale de la péninsule de Meta Incognita. [Traduit par la rédaction]