Abstract
Toe erosion and rates of recession of the toe were measured at four sites along a 3.5 km long stretch of shoreline on the south shore of Lake Erie from April to December 1986. The shoreline consists of bluffs ranging from 5 to 12 m in height and developed in overconsolidated till. Toe erosion was measured at peg lines consisting of pins driven horizontally into the face of the bluff at 0.25 m intervals to a height of 1.75 m above the beach, and steel rods driven vertically into the beach with a spacing of 1.5 m. At each site three lines were established and monitored at 1–2 week intervals. Because of record high lake levels, beaches in front of the bluffs were generally <5 m wide, and some erosion was measured on all but three occasions. Recession of the toe during any measurement period was generally 2–6 cm, with the maximum recorded being about 12 cm. Wave action during high-magnitude storms resulted in erosion occurring much higher up the bluff face than for low-magnitude events, but the actual recession of the toe was not substantially greater. A multiple regression model shows that there is a significant relationship between toe recession and several variables that indirectly control wave energy at the bluff toe. However, factors such as beach width and thickness of beach sediment did not have a significant influence on recession rates in this study, likely because the high lake levels resulted in very narrow beaches at all four sites throughout the study period.
L'érosion du pied des falaises et les taux de recul de leur paroi ont été mesurés sur quatre sites localisés sur une longueur de 3,5 km, parallèle à la ligne de rivage de la bordure méridionale du lac Érié, durant la période d'avril à décembre 1986. La ligne de rivage est formée de falaises d'une hauteur variant de 5 à 12 m, taillées dans un till surconsolidé. Le recul dû à l'érosion au pied des falaises a été mesuré le long de rangées de piquets, incluant d'une part des tiges plantées horizontalement dans la face de la falaise, à intervalles de 0,25 m et à une hauteur de 1,75 m au-dessus de la plage, et d'autre part des tiges d'acier plantées verticalement dans la plage avec espacement de 1,5 m. À chaque site, trois rangées de piquets ont été plantées, et les mesures ont été enregistrées à intervalles de 1 à 2 semaines. En raison des épisodes de niveaux élevés du lac, les plages localisées au front des falaises avaient en général une largeur <5 m, néanmoins les mesures de l'érosion ont pu être relevées sur toutes sauf en trois occasions. Le recul des falaises, durant n'importe quelle des périodes de mesure, était généralement de 2 à 6 cm, et un recul maximum a été enregistré autour de 12 cm. L'action des vagues durant les tempêtes agressives produisait une érosion sur la face de la falaise affectant des niveaux beaucoup plus élevés que durant les périodes plus calmes, toutefois le recul réel du front de la falaise n'était pas substantiellement plus grand. Un modèle fondé sur une analyse de régression multiple montre qu'il existe une relation significative entre le recul des falaises et plusieurs variables qui influencent indirectement l'énergie des vagues au pied de la falaise. Cependant, dans la présente étude nous démontrons que les facteurs tels que la largeur de la plage et l'épaisseur des sédiments de plage n'influencent pas significativement les taux de recul des falaises, à cause probablement du fait que les épisodes de niveaux élevés du lac étaient responsables de la formation des plages très étroites sur tous les quatre sites, durant toute la période de notre étude. [Traduit par la rédaction]