Abstract
Thermal histories in the Abitibi and Pontiac subprovinces vary for three general domains: (1) zones of impermeable rock with cooling rates of >8 °C/Ma; (2) zones of impermeable rock that are spatially associated with monzogranite plutons, with apparent cooling rates of 1–2 °C/Ma; and (3) permeable high-strain zones with apparent cooling rates of <l °C/Ma. Evidence for multiple hydrothermal events in fault zones includes (1) most age spectra having a disturbed form; (2) concave-down spectra for samples from subgreenschist-facies faults, indicating multiple episodes of white mica growth; (3) Cr-muscovite from a greenschist-facies segment of the Larder Lake–Cadillac fault yielding a plateau age of 2543 ± 8 Ma, postdating regional metamorphism by 120 Ma; (4) two discrete ages for postmetamorphic amphibole from the Larder Lake–Cadillac fault (2578 ± 10, 2421 ± 15 Ma); and (5) two discrete dates for white mica (2414 ± 9, >2594 Ma) from the volcanogenic massive sulphide-related sericite alteration, with the coarser mica yielding the younger date. Based on radiometric dating, impermeable rocks were affected weakly by postmetamorphic hydrothermal events. Minerals in zones of higher permeability were reset during the intrusion of monzogranite plutons. Highly permeable zones, such as the Larder Lake–Cadillac and Porcupine–Destor faults, were overprinted repeatedly. This produces a drawn-out series of dates from minerals with varying closure temperatures. Radiometric ages from fault zones, or ore deposits, cannot be used to interpret the cooling history and evolution of the Abitibi belt as a whole.
Les variations dans l'évolution thermique des sous-provinces de 1'Abitibi et du Pontiac permettent de distinguer trois domaines généraux : (1) les zones de roche imperméable dont les taux de refroidissement sont >8 °C/Ma; (2) les zones de roche imperméable spatialement associées aux plutons de monzogranite, dont les taux de refroidissement apparents étaient de 1–2 °C/Ma; et (3) les zones de roche perméable très déformée avec taux de refroidissement <1 °C/Ma. Les arguments qui démontrent que de nombreux événements hydrothermaux ont affectés les zones de failles sont (1) une majorité des diagrammes d'âges présente des points expérimentaux non alignés; (2) les courbes d'âges de forme concave obtenues pour les zones de failles au faciès des sous-schistes verts indiquent de multiples épisodes de recristallisation de mica blanc; (3) la muscovite chromifère d'un faciès des schistes verts de la faille de Cadillac–Larder Lake fournit un âge plateau de 2543 ± 8 Ma, post-datant le métamorphisme régional de 120 Ma; (4) deux âges distinctifs sont obtenus pour une amphibole métamorphique de la faille de Cadillac–Larder Lake (2578 ± 10, 2421 ± 15 Ma); et (5) deux dates différentes sont fournies pour du mica blanc (2414 ± 9, >2594 Ma) dérivé de la séricitisation associée aux sulfures massifs volcanogènes, le mica à grain plus grossier procurant l'âge le plus jeune. La datation radiométrique démontre que les roches imperméables ne furent que faiblement affectées par les événements hydrothermaux post-métamorphiques. L'intrusion des plutons de monzogranite a provoqué la remise à zéro des minéraux dans les zones de grande perméabilité. Les zones de perméabilité élevée, comme celles des failles de Cadillac–Larder Lake et de Destor–Porcupine, ont été surimprimées à plusieurs reprises. Ainsi, les âges obtenus différents correspondent avec des minéraux à température de fermeture variée. Les âges radiométriques mesurés pour les zones de failles, ou pour les gîtes minéraux, ne peuvent servir à interpréter l'histoire de l'évolution du refroidissement pour l'ensemble de la zone de l'Abitibi. [Traduit par la rédaction]