Abstract
Eleven U–Pb zircon dates from seven intrusives in the Nelson–Castlegar area provide new age constraints on the granitoid magmatism in southeastern British Columbia. Four samples from the Nelson Batholith date three distinct intrusive phases spanning ca. 10 Ma. One sample from the eastern porphyritic phase (Coffee Creek) yields the oldest age at 172.5 ± 5.0 Ma. Two samples from the central K-feldspar megacrystic phase (Crescent Bay) give precise ages at 162.0 ± 1.0 and 161.5 ± 1.5 Ma, and possibly date the youngest phase of the batholith. An intermediate age of emplacement at 166.0 ± 3.0 Ma is suggested for the southern tail of the batholith. The new and published data suggest that the Nelson Batholith was emplaced in roughly concentric zones. In contrast, the southern quartz diorite phase and the northwestern granodiorite phase of the Bonnington Pluton were emplaced coevally during the Middle Jurassic at 167.4 ± 2.0 and 165.0 ± 3.0 Ma, respectively. Middle Jurassic ages were also obtained for a sample of hornblende orthogneiss (166.0 ± 7.5 Ma) that intrudes the Trail Gneiss, and for a leucocratic gneiss sample (156.6 ± 6.0 Ma), a remnant from the Kinnaird Gneiss. A biotite granite sheet that intrudes the Kinnaird Gneiss yields a Middle Eocene age (40.5 ± 6.0 Ma), and possibly dates the youngest deformation event in the region. The Early Eocene ages (55.1 ± 3.7 and 50.6 ± 0.5 Ma) obtained from the Ladybird Granite and Coryell Syenite agree with previous estimates. Early Proterozoic ages of inherited zircon components in most of the samples agree with Nd–Sr isotopic evidence for incorporation of old crustal material in the intrusives empiaced in continental-arc settings.
Les résultats de 11 analyses U–Pb sur zircon de sept corps intrusifs, dans la région de Nelson–Castlegar, imposent de nouvelles contraintes quant à l'âge du magmatisme granitoïde, dans le sud-est de la Colombie-Britannique. Quatre échantillons du Batholite de Nelson datent trois phases intrusives distinctes, dont la variation oscille autour de 10 Ma. Un échantillon de la phase porphyrique orientale (Coffee Creek) fournit l'âge le plus vieux, soit 172,5 ± 5,0 Ma. Deux échantillons provenant de la phase à feldspath-K macrocristalline centrale (Crescent Bay) procurent les âges précis de 162,0 ± 1,0 et de 161,5 ± 1,5 Ma, ce qui représente une date possible pour le début de formation du batholite. Un âge de mise en place intermédiaire de 166,0 ± 3,0 Ma est suggéré pour la pointe méridionale du batholite. Les nouvelles données, jointes à celles déjà publiées, suggèrent une mise en place du Batholite de Nelson sous forme de zones grossièrement concentriques. D'autre part, dans le Pluton de Bonnington, la mise en place des phases de diorite quartzique méridionale et de granodiorite de la partie nord-ouest, sont des évènements contemporains, apparus durant le Jurassique moyen, il y a 167,4 ± 2,0 et 165,0 ± 3,0 Ma, respectivement. Des âges correspondant au Jurassique moyen ont été obtenus aussi pour un échantillon d'ortho-gneiss à hornblende (166,0 ± 7,5 Ma) qui pénètre dans le Gneiss de Trail, et pour un échantillon de gneiss leucocratique (156,6 ± 6,0 Ma) qui est un vestige du Gneiss de Kinnaird. Un massif stratiforme de granite à biotite pénétrant dans le Gneiss de Kinnaird fournit un âge Miocène moyen (40,5 ± 6,0 Ma), ce qui peut être considéré comme étant la date possible du plus récent évènement de déformation dans la région. Les âges d'Éocène précoce (55,1 ± 3,7 et 50,6 ± 0,5 Ma) obtenus pour le Granite de Ladybird et la Syénite de Coryell sont en accord avec les estimations établies auparavant. Les âges du Protérozoïque précoce fournis par les composants de zircon hérité sont, pour la majorité des échantillons, compatibles avec les données isotopiques de Nd–Sr, qui plaident en faveur de l'incorporation de vieux matériel crustal contaminant les intrusions mises en place dans des contextes tectoniques d'arc continental. [Traduit par la rédaction]