Abstract
Hvitland and Svartfjeld peninsulas have been glaciated at least two or three times since the Late Pliocene. The earliest recognized glaciation is constrained by amino acid ratios on in situ pelecypods from marine sediments stratigraphically overlying till in Otto Fiord. High amino acid ratios suggest that the shells may be Pliocene and related to recently discovered Late Pliocene Hvitland beds at White Point. The same samples yielded finite radiocarbon ages in the 30.2–34.8 ka BP range, which cautions against their acceptance. A second, mid Quaternary glaciation is suggested by intermediate amino acid ratios from in situ pelecypods and shell-bearing till covering coastal uplands along Nansen Sound. During the last glaciation the peninsula was covered by coalesced ice caps, with glacial tongues descending tributary valleys and extending into the fiords. Deglaciation of a tributary valley in outer Otto Fiord proceeded before 11.6 ka BP and before 9.1 ka BP in mid Otto Fiord, but major ice margins remained at the coast until 8–8.5 ka BP. Lateral meltwater channels record systematic ice retreat up tributary valleys into the interior of the peninsulas. The highest recognized marine limits are marked by prominent deltas at least 164 m asl on western Hvitland Peninsula. The marine limit declines eastward inside Otto, Jugeborg, and Hare fiords. The highest strandlines could not be dated; however, by ~8.3 ka BP relative sea level stood at 103 m asl.
Depuis le Pliocène tardif, les péninsules de Hvitland et Svartfjeld ont été englacées au moins deux ou trois fois. La plus ancienne englaciation identifiée a une extension contrainte par les rapports des acides aminés sur pélécypodes in situ des sédiments marins qui recouvrent stratigraphiquement le till dans le fjord d'Otto. Les rapports des acides aminés élevés suggèrent que les coquillages sont possiblement d'âge pliocène, et apparentés aux lits de Hvitland, d'âge pliocène tardif, découverts récemment à White Point. Les mêmes échantillons ont fourni des âges limites au radiocarbone variant de 30,2 à 34,8 ka Av.P., âges à accepter précautionneusement. Une deuxième englaciation, datant du Quaternaire moyen, est suggérée par les rapports des acides aminés intermédiaires sur pélécypodes in situ et par le till porteur de coquillages reposant sur les terrains élevés le long du détroit de Nansen. Durant la dernière englaciation, la péninsule était recouverte par des calottes glaciaires coalescentes, avec des langues émissaires qui descendaient les vallées d'affluents et avançaient dans le fjord. La déglaciation d'une vallée d'affluent s'est effectuée antérieurement à 11,6 ka Av.P. dans la région externe du fjord d'Otto, tandis que dans la partie centrale du fjord elle est antérieure à 9,1 ka Av.P., cependant les principales masses glaciaires de la marge du glacier ont résidé sur la côte jusqu'à 8−8,5 ka Av.P. Les chenaux latéraux des eaux de fonte ont enregistré le retrait systématique des glaces jusqu'aux vallées d'affluents dans la région intérieure des péninsules. Les plus hautes limites marines reconnues sont marquées par la présence d'importants deltas, localisés dans la partie occidentale de la péninsule de Hvitland, à au moins 164 m au-dessus du niveau marin. L'altitude de la limite marine diminue vers l'est à l'intérieur des fjords d'Otto, Jugeborg et Hare. Les lignes de rivage les plus élevées n'ont pu être datées, cependant, il y a environ 8,3 ka Av.P. le niveau marin relatif s'élevait à 103 m au-dessus du niveau marin. [Traduit par la rédaction]