Seismic surveys of the glacial and proglacial sediments of Emerald Basin show a systematic succession representing one complete cycle of deglaciation. The succession consists of a thin layer of acoustically incoherent sediments overlain by a thick sequence of acoustically stratified muds, capped by ponded, acoustically transparent Holocene sediments. The incoherent sediments, interpreted as a subglacial till, extend across the basin. The stratified proglacial sediments contain five erosional or nondepositional surfaces, thought to be of chronostratigraphic significance. These five surfaces are used to divide the proglacial sediments into lithosomes, each of which is influenced to varying degrees by three depositional mechanisms: suspension rain-out, ice rafting, and turbidity currents.Radiocarbon dating indicates that deglaciation started at about 18 ka. Although the main ice sheet retreated landward, deglaciation was locally complex, and a series of ice rises likely persisted until about 12 ka, grounded on the banks of the outer and central Scotian Shelf. Retreat of ice from the Scotian Shelf is recorded as a reduction of sedimentation rates, a decrease in the amount of coarse (> 500 μm) clasts supplied to the basin, the absence of iceberg scours in the upper sediments of the basin, and the disappearance of depocentres of proglacial sediments from the southern and eastern flanks of the basin by 11 ka.

Les levés de profils sismiques des sédiments glaciaires et proglaciaires du bassin d'Emerald montrent une succession systématique qui représente un cycle complet de déglaciation. La succession comprend une mince couche de sédiments marquée par un désordre acoustique, recouverte par une épaisse couche de boues exhibant une stratification acoustique, coiffée à son tour par des sédiments d'étangs holocènes acoustiquement transparents. Les sédiments caractérisés par le désordre acoustique, interprétés comme un till sous-glaciaire, s'étendent au travers le bassin. Les sédiments stratifiés proglaciaires montrent cinq surfaces d'érosion avec absence de sédimentation, elles sont considérées comme ayant une signification chronostratigraphique. Ces cinq surfaces sont utilisées pour diviser les sédiments proglaciaires en lithosomes, chacun ayant été influencé à divers degrés par trois mécanismes de sédimentation produisant des dépôts : de matériaux en suspension suite à la cessation des pluies, de matériaux transportés par la glace et de courants de turbidité.Les datations au radiocarbone indiquent que la déglaciation avait débuté environ 18 ka. Bien que la nappe glaciaire principale retraitait vers l'intérieur des terres, mais localement la déglaciation s'effectuait de manière complexe, et il semble qu'une série de crues glaciaires aient persisté jusqu'à environ 12 ka, bien ancrées sur les bancs de la plate-forme Écossaise externe et centrale. Le retrait des glaces de la plate-forme Écossaise est documenté par une diminution des taux de sédimentation, une dimunition de la quantité des fragments grossiers (> 500 μm) transportés dans le bassin, l'absence de marques d'érosion produites par les icebergs dans les sédiments sommitaux du bassin, et la disparition des zones de dépôt maximum de sédiments proglaciaires sur les flancs sud et est du bassin autour de 11 ka. [Traduit par la rédaction]