Abstract
The Watrous spillway was rapidly incised during a short-lived outburst from glacial Lake Elstow. In its outlet area, the bed of Lake Elstow was composed of stagnant ice. The 40 km long spillway is incised across a divide, and terminates in the glacial Last Mountain Lake basin, where a coarse-grained fan, herein named the Little Manitou fan, was deposited. Clast sizes fine systematically from the mouth of the spillway across the surface of the fan, from boulders with a maximum mean intermediate diameter of 1.26 m to cobbles, over a distance of 7 km on the south lobe of the fan. Large clasts are concentrated on the surface, and probably represent deposition at peak discharge. The proximal margin of the south lobe of the fan is hummocky, suggesting that deposition of sediment at its apex was on stagnant ice with subsequent collapse. Paleovelocity, paleodischarge, and other parameters were estimated for the outburst flood using a critical shear stress approach. These approaches yielded paleodischarge estimates lower than those deduced from previous analyses of floods in channels of similar size in the region, and lower than values given by empirical equations relating shear stress to particle size. Due to the lack of high-water marks along the channel, the progressive flood erosion of the spillway floor, and the possible presence of stagnant ice in at least the headwater reach of the spillway during the flood, slope is the most difficult parameter to estimate for the flood.
Le canal évacuateur de Watrous a été creusé rapidement lors d'une débâcle rapide du lac glaciaire Elstow. Dans la zone exutoire du lac Elstow la glace formait une couche stagnante. Le canal évacuateur de 40 km de long creusé par une débâcle traverse une ligne de partage des eaux, et il aboutit dans le bassin du lac glaciaire Last Mountain, où s'est édifié un éventail de matériaux à grain grossier, appelé l'éventail de Little Manitou. La grosseur des fragments diminue systématiquement, en s'éloignant de l'embouchure du chenal évacuateur et dans la direction transversale à l'aire occupée par l'éventail, passant de blocs dont la moyenne du diamètre intermédiaire maximum est de 1,26 m à des fragments de la taille de galets, en-dedans d'une distance de 7 km sur le lobe méridional de l'éventail. Les gros fragments sont concentrés près de la surface, et ils représentent possiblement un dépôt de crue maximale. La marge proximale du lobe méridional de l'éventail exhibe un relief en creux et bosses, ce qui suggère que les sédiments accumulés à la partie supérieure ont été déposés en premier lieu sur la glace stagnante et ensuite déversés dans le lac. Les paléovitesses, les paléodécharges, et certains autres paramètres ont été estimés pour des inondations créées par des débâcles en utilisant un modèle fondé sur la contrainte de cisaillement. Les applications de ce modèle ont fourni des valeurs de la paléodécharge inférieures à celles obtenues par l'étude d'inondations dans des chenaux de même dimension pour la même région, et également inférieures à celles déduites des équations empiriques qui relient la contrainte à la grosseur des particules. Le paramètre le plus difficile à estimer en ce qui concerne les inondations est la pente du terrain, à cause de l'absence de marqueurs du haut niveau des eaux le long de chenal, de l'érosion progressive du fond du canal évacuateur durant l'inondation, et de la possibilité de la présence de glace stagnante durant la phase d'inondation, du moins dans le segment calme supérieur du canal évacuateur. [Traduit par la rédaction]