The Peterborough–Trenton drumlin field and associated meltwater erosion marks (s-forms) were interpreted as the products of erosion by turbulent separated flows within a catastrophically released subglacial meltwater sheet, the Algonquin event. Recent theoretical modelling of ice-sheet hydrology suggests progressive channelization of meltwater during the collapse of such a sheet. Inductive testing of this hypothesis using observations in south-central Ontario forms the crux of this paper. A geometric model of the interaction of rough ice base and bed surfaces gives inferred meltwater flow patterns. Such a rough interactive geometry is suggested as the bed is drumlinized, and flows responsible for drumlins may be expected to have eroded similar forms into the ice base. Three landforms in south-central Ontario; namely tunnel channels, megachannels, and late-stage sheet-flow scours, are described, and interpreted as evidence of progressive channelization and flow diversion processes, governed by the geometric interactions between the recoupling ice base and its bed and thermodynamic feedbacks within an increasingly discontinuous meltwater sheet. Some fields of transverse ridges within tunnel channels may record meltwater deposition towards the end of the Algonquin event. By contrast, eskers within tunnel channels record a return to seasonally driven meltwater drainage. The Dummer Moraine and the Oak Ridges complex are integrated into a new landform–vent sequence for south-central Ontario which provides a framework for further field testing.

Le champ de drumlins de Peterborough–Trenton, et les marques d'érosion créées par l'eau de fonte (formes-s), ont été interprétés comme les effets d'une érosion engendrée par des écoulements turbulents, séparés, mais inclus dans une nappe d'eau de fonte sous-glaciaire libérée brusquement, c'est-à-dire l'évènement Algonquin. Une modélisation théorique récente traitant de l'hydrologie d'une calotte glaciaire suggère que l'eau de fonte se concentre progressivement dans des chenaux durant l'effondrement de la calotte. Les observations faites dans la région sud-centrale de l'Ontario ont servi à tester cette hypothèse, ce qui constitue l'essentiel du présent article. Un modèle géométrique portant sur l'interaction de la base inégale d'un glacier et de son lit permet de déduire les modes d'écoulements des eaux de fonte. L'existence d'une telle géométrie inégale sous-glaciaire est suggérée par les épaissisements en forme de drumlins, et il est fort probable que les écoulements des eaux de fonte responsables de la formation des drumlins aient érodé d'autres formes similaires à la base du glacier. Trois formes de terrains dans la région sud-centrale de l'Ontario sont décrites : des chenaux-tunnels, des mégachenaux et des figures d'afouillement créées durant le stade tardif de la nappe d'écoulement des eaux de fonte, et elles sont interprétées comme la preuve de la concentration progressive des écoulements dans des chenaux et de processus créant une diversion des écoulements provoqués par les interactions géométriques de l'interface de la base du glacier et de son lit, et des rétroactions thermodynamiques à l'intérieur d'une nappe d'eau de fonte de plus en plus discontinue. Certains champs caractérisés par de crêtes transversales dans les chenaux-tunnels peuvent représenter des dépôts d'eau de fonte apparus vers la fin de l'évènement Algonquin. D'autre part, les eskers dans les chenaux-tunnels indiquent le retour au drainage saisonnier de l'eau de fonte. La Moraine de Dummer et le complexe d'Oak Ridges sont assignés à une nouvelle séquence de « formes de terrain – événement » dans la région sud-centrale de l'Ontario, et ils pourraient servir éventuellement de test de terrain. [Traduit par la rédaction]