The sediment accumulation rate within a small Spartina alterniflora marsh in Maine has been determined by measuring the amount of peat accretion on top of human-produced boards protruding from an exposed face of the marsh. Boards are at depths of 50–140 cm, suggesting sediment accumulation rates of 6.2–7.0 mm/year. Based on these data and a review of other relevant studies, aggradation in small marshes such as Shipyard Cove should be able to keep pace marginally with the anticipated sea-level rise due to "greenhouse" warming, given sufficient sediment supply. Local 19th century land clearance and subsequent erosion, activities that are greatly reduced today, probably supplied the bulk of the inorganic marsh sediment.

Le taux d'accumulation de sédiments dans un petit marais à Spartina alterniflora, dans l'état du Maine, a été déterminé en mesurant la quantité de dépôt de tourbe sur des planches placées par des humains, en saillie, sur une face exposée du marais. Les planches se trouvent maintenant à des profondeurs de 50 à 140 cm, ce qui suggére des taux d'accumulation de 6,2 à 7,0 mm/an. À partir de ces données et d'une revue de d'autres études semblables, la sédimentation dans les petits marais, comme celui de Shipyard Cove, devrait être en mesure de défier, marginalement, l'élévation anticipée du niveau de la mer à cause du réchauffement dû à « l'effet de serre », si l'apport de sédiment est suffisant. Le déboisement local au dix-neuvième siècle et l'érosion subséquente, activités qui aujourd'hui sont passablement réduites, représentent probablement la source principale des sédiments inorganiques du marais. [Traduit par la rédaction]