Abstract
The occurrence in early 1982 of four earthquakes in north-central New Brunswick with magnitudes ranging from 5.0 to 5.7 mb prompted detailed electromagnetic surveys of the epicentral region. Scalar audiomagnetotelluric (AMT) measurements, spaced at 100 m intervals or less, along a 7.5 km east–west profile located two conductors but did not find anomalies that could be associated with the proposed fault plane defined by the earthquake hypocentres.The 150 AMT measurements, combined with broad-band tensor soundings at 11 sites in a confined region (6 km × 7.5 km), provided an opportunity to study the distorting effects of near-surface anomalies and also to determine the regional conductivity structure. The apparent resistivity and phase curves from all tensor stations, calculated in a common coordinate system, were remarkably similar (except for static shift of the apparent resistivity curves) to those derived from the rotationally invariant Berdichevsky determinant averages. These averages appear to be very effective for deriving a first-order estimate of the conductivity structure in areas for which near-surface anomalies are a problem.A geometric mean of the AMT measurements was used to estimate the correct level for the high-frequency asymptotes of the tensor apparent resistivity curves. A one-dimensional inversion of the tensor magnetotelluric (MT) data, with the apparent resistivity shifted to the AMT average, yields a four-layer electrical conductivity model for the crust, with depths from the surface of 2.4, 19, and 32 km and with resistivities of 10 000, >100 000, 10 000, and 300 Ω∙m. The crustal resistivities in the Miramichi region are considerably larger than those in other regions in eastern North America but are typical for the Precambrian Shield. As well, there is an indication of lower crustal and (or) upper mantle electrical anisotropy. The geomagnetic transfer function data suggest the presence of a north-northwest-trending structure 7–12 km east of the Miramichi survey area. At present there is little other geophysical or geological evidence for this conductive anomaly.
Les quatre tremblements de terre survenus au début de 1982 dans le centre-nord du Nouveau-Brunswick, de magnitudes comprises entre 5,0 et 5,7 mb, ont incité à entreprendre des levés électromagnétiques dans la région de l'épicentre. Les mesures audiomagnétotelluriques (AMT) scalaires, espacées avec des intervalles de 100 m ou moins, le long d'un profil est–ouest de 7,5 km, ont permis de localiser deux conducteurs, mais elles n'ont pas déceler d'anomalies pouvant être associées au présumé plan de faille défini par les hypocentres des tremblements de terre.Les 150 mesures AMT, combinées aux sondages tensoriels à large bande sur 11 sites à l'intérieur d'une aire limitée (6 km × 7,5 km), ont mis en évidence les effets de distorsion dans les anomalies près de la surface et aussi ont contribué à définir la structure de la conductivé régionale. La résistivité apparente et les courbes des phases pour toutes les stations tensorielles, calculées dans un système de coordonnées commun, étaient remarquablement similaires (sauf pour la dérive statique des courbes de résistivité apparente) à celles dérivées des moyennes du déterminant de rotation invariante de Berdichevsky. Ces moyennes semblent être grandement efficaces pour déduire une première estimation de la structure de conductivité dans les régions où les anomalies près de la surface créent un problème.La moyenne géometrique des mesures AMT a servi à calculer le niveau réel des asymptotes des hautes fréquences des courbes de la résistivité tensorielle apparente. Une inversion unidimensionnelle des données magnétotelluriques (MT) tensorielles, avec une résistivité apparente ramenée à la moyenne des AMT, a permis d'élaborer un modèle de conductivité électrique à quatre couches de la croûte, avec des profondeurs à partir de la surface de 2,4, 19 et 32 km et des résistivités de 10 000, >100 000, 10 000 et 300 Ω∙m. Les résistivités crustales dans la région de Miramichi sont considérablement plus grandes que celles dans les autres régions de l'Est de l'Amérique du Nord, mais sont typiques du Bouclier précambrien. En plus, il y a indication d'une anisotropie électrique due à la croûte inférieure et (ou) le manteau supérieur. Les données de la fonction de transfert géomagnétique suggèrent l'existence d'une structure, de direction nord-nord-ouest, à 7–12 km à l'est du profil de Miramichi étudié. Actuellement, le peu de données géologiques et géophysiques ne documentent guère cette anomalie de conductivité. [Traduit par la rédaction]