Weathering, during late Precambrian times, of pink granitic gneisses and pegmatites of the Middle Proterozoic Lewisian Complex in northwest Scotland has produced a characteristic pea-green palaeosaprolite called agalmatolite, which occurs from centimetres to metres beneath the planar unconformity with the overlying quartz sandstones of the Lower Cambrian marine transgression. Agalmatolite consists predominantly of massive, felted, very fine-grained muscovite of the form called pinite together with variable amounts of relict quartz. Pyrophyllite may also occur in the most altered parts, close to the unconformity, and the proportions of precursor minerals, mainly quartz and feldspar, increase as the parent gneisses are approached. Trends in whole-rock elemental variations are consistent with a weathering hypothesis, and the present mineralogy reflects the burial of the saprolite subjected to conditions of anchimetamorphism.Palaeosols developed on both granitic and basaltic basement rocks, with ages ranging up to about 3.0 Ga, have been described from a number of areas throughout the world. In all these palaeosols, muscovite, usually referred to as sericite, is the dominant mineral. In northwest Ontario weathering of the granitic basement beneath the Steep Rock Lake Group has produced a rock almost identical to the Scottish agalmatolite and consisting of muscovite, of the form pinite, relict quartz, and rutile. From published descriptions of other palaeosols, we conclude that the term agalmatolite may be applied to most Precambrian palaeosols, as it conveys more information than terms such as argillite and saprolith that have previously been in use.Compared with the less well-exposed alteration profiles of older palaeosols, the clear field relationships of agalmatolite in northwest Scotland allow more confidence to be placed on interpretations that such alteration profiles have been caused by surficial weathering, with subsequent changes due to burial and even low-grade metamorphism.

Durant le Précambrien tardif, la météorisation de gneiss granitiques de couleur rose et de pegmatites du complexe Lewisien, d'âge protérozoïque moyen, dans le nord-ouest de l'Écosse, a développé une paléoaltérite de couleur vert-pois, appelée agalmatolite, elle apparaît à des distances centimétriques à métriques sous la surface de discordance qui la sépare des grès quartzeux sus-jacents déposés lors de la transgression marine du Cambrien inférieur. L'agalmatolite exhibe une structure massive, feutrée, et elle est formée principalement de muscovite à grain fin, de la variété appelée pinite, accompagnée d'une quantité variable de quartz résiduel. Dans les zones les plus altérées, près de la discordance, la pyrophyllite peut également être présente, et les proportions de minéraux précurseurs, principalement quartz et feldspath, augmentent en s'approchant des gneiss qui forment la roche-mère. Les tendances dans les variations des éléments de la roche totale sont compatibles avec l'hypothèse d'une altération météorique, et avec la composition minéralogique actuelle qui reflète un enfouissement de l'altérite sous les conditions d'anchimétamorphisme.Les paléosols développés sur des roches granitiques et sur substratum basaltique, avec des âges aussi vieux que 3,0 Ga, ont été décrits pour plusieurs régions dans diverses parties du Monde. La muscovite domine dans tous ces paléosols, habituellement elle est identifiée comme de la séricite. Dans le nord-ouest de l'Ontario, l'altération météorique du socle granitique sous-jacent au Groupe de Steep Rock Lake a produit une roche presque identique à l'agalmatolite écossaise, elle est formée de muscovite, variété pinite, de quartz résiduel et de rutile. Après avoir examiné les travaux publiés sur d'autres paléosols, nous concluons que le terme agalmatolite est approprié pour la majorité des paléosols précambriens parce qu'il donne une description plus complète que le font les termes utilisés auparavant tels que argilite et altérite.Les relations de terrain claires de l'agalmatolite dans le nord-ouest de l'Écosse, comparées aux relations obscures dans les profils d'altération moins bien exposés de paléosols plus anciens, renforcissent notre conviction que de tels profils d'altération résultent d'une météorisation en surface, suivie de changements subséquents dus à l'enfouissement et même au métamorphisme de faible degré. [Traduit par la rédaction]