Field measurements from 1985 to 1990 and sequential aerial photography since 1945 show that overwash plays an extremely important role in the dynamics of Long Point, a large barrier spit on the north shore of Lake Erie. Overwash occurs primarily in the transgressive proximal and central zones of the spit, which together account for some 65% of the total shoreline length of 41 km. During periods of high lake level, over 50% of the shoreline in these zones may be overwashed. Washover morphology ranges from continuous washover terraces in areas of low foredunes to isolated washovers with narrow throats and distinct fans where breaching has occurred through high dunes. Individual overwash events commonly produce deposits on the fan surface 0.25–0.75 m or more in thickness. Washover-fan sediments are dominated by nearly horizontal planar bedding, with deposits near the fan margins often having foreset bedding, reflecting deposition in standing water of the bay or of interdune ponds.The frequency of overwash occurrence is strongly influenced by long-term lake-level fluctuations, which produce a distinct cycle of overwash activity. During the high-water phase more than 40% of the shoreline may consist of active washover fans or inlet breaches. Even storms with a return frequency of 1–2 per year can lead to significant overwash activity, and the washovers are generally reactivated several times in a 2 or 3 year period around the peak water level. During the low-water phase wider beaches offer protection against even extreme storm events, resulting in washover healing and restoration of a continuous foredune.

Les mesures sur le terrain effectuées entre 1985 et 1990, et l'étude des photographies aériennes séquentielles prises depuis 1945, démontrent que le débordement joue un rôle de première importance quant à la dynamique de Long Point, une barre émergée longeant la rive nord du lac Érié. Le débordement se manifeste principalement dans les zones de transgression proximales et centrales de la barre, qui combinées représentent environ 65% de la rive dont la longueur totale est de 41 km. Durant les périodes de haut niveau du lac, le débordement dans ces zones peut se produire sur plus de 50% de la rive. Les dépôts de débordement forment, d'une part, des terrasses continues dans les aires basses des avant-dunes, et d'autre part, aux endroits où l'érosion a percé les hautes dunes, des accumulations isolées caractérisées par des gorges étroites et des éventails distincts. Les débordements individuels déposent fréquemment une épaisseur de 0,25 à 0,75 m, ou plus, de sédiments sur la surface des éventails. Ces sédiments de dépôts de débordement sur les éventails sont formés principalement de couches planaires presque horizontales, et les dépôts localisés près des bordures des éventails exhibent fréquemment un litage frontal oblique, reflétant une sédimentation dans les eaux calmes de la baie ou des étangs entre les dunes.Les variations à long terme du niveau du lac influencent fortement la fréquence des débordements et créent un cycle distinct d'activité de débordement. Durant la période de haut niveau, plus de 40% de la rive peut être transformée en éventails inondés actifs, ou être envahie par des cours d'eau. Même les tempêtes qui arrivent une ou deux fois par année peuvent contribuer significativement à l'activité de débordement, par conséquent sur une période de deux ou trois années, lorsque le niveau d'eau est près de sa hauteur maximale, les dépôts de débordement sont généralement réactivés plusieurs fois. Durant la période de bas niveau, les plages les plus larges offrent une protection contre les violentes tempêtes, le résultat est un colmatage des dépôts de débordement et une restauration de la zone continue de l'avant-dune. [Traduit par la rédaction]