In the south-central part of the Abitibi greenstone belt, a succession of Archean epiclastic sediments at least 2 km thick was deposited in the Duparquet Basin. The Destor–Porcupine fault and a secondary fault that splays off the major fault define the margins of this basin, which is at least 15 km long and up to 2.5 km wide. Sedimentary evidence of tectonic influence includes (i) rapid vertical and lateral facies changes over tens of metres; (ii) cyclic repetition of facies associations; (iii) mixed fining-upward – coarsening-upward – fining-upward sequences in conglomerate units; (iv) local derivation of most clasts; and (v) asymmetric distribution of fan deltas and braid deltas along the strike of the fault-bounded basin. Three basic facies associations are recognized: (i) conglomerate–sandstone facies association (CSFA); (ii) sandstone–argillite facies association (SAFA); and (iii) argillite–sandstone facies association (ASFA). The CSFA, which predominates at the faulted basin margins, constitutes 60–70% of the basin sediments. It exhibits salient features of streamflow-dominated fans or fan deltas, proximal braid deltas, and (or) coarse clastic braidplains. Large angular clasts of local derivation near the basin margins reflect limited distances of transport, supporting the alluvial fan – fan delta interpretation. The SAFA is assigned to a subaerial to subaqueous fan delta – braid delta setting, in part deposited during episodic storms and floods. The ASFA for the most part records sedimentation in a calm aqueous environment in which suspension deposition prevailed; a lacustrine setting is inferred, but incised conglomerates and channel-fill sandstones attest to sporadic floods and (or) storms. The CSFA in places occupies channels in the ASFA, suggesting progradation of alluvial fans into shallow water in response to source-area uplift. Modern analogues of the Duparquet Basin occur at convergent plate margins. Because it developed during a late orogenic stage, the Duparquet Basin may be classified as a successor basin. Sedimentary facies organization and basin configuration are similar to successor basins of the Cordillera of western Canada, as well as pull-apart basins adjacent to the San Andreas fault in California and the East Anatolian fault in Turkey.

Dans la partie centre-sud de la ceinture de roches vertes de l'Abitibi, le bassin de Duparquet a été comblé par une séquence de sédiments épiclastiques, d'âge archéen, de 2 km d'épaisseur. La faille de Destor–Porcupine et une faille secondaire qui s'écarte de la faille principale délimitent ce bassin dont les dimensions sont d'au moins 15 km de longueur par près de 2,5 km de largeur. On remarque cinq évidences sédimentaires d'une influence tectonique : (i) des changements de faciès latéraux et verticaux brusques, à l'échelle de dizaines de mètres; (ii) une répétition cyclique des associations de faciès; (iii) une association de séquences positives (fining-upward) – négatives (coarsening-upward) – positives dans les unités conglomératiques; (iv) une source locale pour la plupart des fragments; et (v) une distribution asymétrique de cônes de déjection et de deltas de rivières à chenaux anastomosés selon l'allongement du bassin bordé d'une faille. Nous avons reconnu trois grandes associations de faciès : (i) une association de faciès conglomérat–grès; (ii) une association de faciès grès–argilite; et (iii) une association de faciès argilite–grès. L'association conglomérat–grès, qui prédomine le long des bordures faillées du bassin, constitue 60–70% des sédiments du bassin. Cette association de faciès montre les caractéristiques de cônes de déjection ou d'éventails dominés par des rivières, de deltas proximaux de rivières à chenaux anastomosés et (ou) de plaines de rivières à sédimentation clastique grossières. Des fragments anguleux grossiers, de source locale en bordures du bassins, témoignent d'un transport sur de courtes distances, supportant ainsi l'interprétation d'un environnement d'éventail alluvial – cône de déjection. L'association de faciès grès–argilite représente une sédimentation d'un cône de déjection – delta de rivière à chenaux anastomosés à caractères subaériens à subaquatiques, en partie formée durant des tempêtes ou des crues épisodiques. L'association de faciès argilite–grès illustre majoritairement un environnement aqueux, calme, dans lequel prédomine la sédimentation à partir du matériel en suspension; un milieu lacustre est suggéré, mais des chenaux creusés dans le conglomérat et comblés de grès attestent des effets sporadiques des crues et des tempêtes. L'association de faciès conglomérat–grès occupe par endroits des chenaux creusés dans l'association de faciès argilite–grès, suggérant la progradation d'éventails alluviaux vers des dépôts sous aqueux peu profonds en réponse au soulèvement de la région source. On trouve des analogues modernes au bassin de Duparquet dans des zones de plaques convergentes. Le bassin de Duparquet est classé comme un bassin tardi-tectonique (successor basin) à cause de son évolution durant une étape orogénique tardive. Les relations de faciès sédimentaires et la configuration du bassin sont similaires aux bassins tardi-tectoniques de la Cordillère de l'Ouest Canadien ou aux bassins de transtension (pull-apart basins) adjacents à la faille de San Andreas en Californie et à la faille East Anatolian de Turquie.