Four sections of the lower part of the Cape Phillips Formation, two outcrops on northeastern Cornwallis Island and one outcrop and one drill core from Truro Island, Northwest Territories, Canada, provide significant new data on the Ordovician–Silurian boundary. They show evidence of continuous sedimentation through the boundary interval and a continuous sequence of graptolite zones, including the bohemicus and persculptus zones, which have not been previously found in Arctic Canada. Strata yield graptolites, including uncompressed specimens, and conodonts through most of the sections. The ordovicicus conodont Zone occurs within the pacificus to lower persculptus graptolite zones. The nathani conodont Zone contains a "transitional fauna," a mixing of species typical of the preceeding ordovicicus Zone and those generally regarded as Silurian indicators. This conodont zone ranges from the middle of the persculptus graptolite Zone into the lower acuminatus graptolite Zone and, thus, spans the Ordovician–Silurian boundary. The Ordovician–Silurian faunal turnover of the conodonts, therefore, also spans the Ordovician–Silurian boundary and is not coincident with the interval of major graptolite extinction, which occurs earlier, at the end of the pacificus Zone. The base of the kentuckyensis conodont Zone occurs in the acuminatus graptolite Zone. Sedimentologic evidence of the maximum eustatic sea-level drop can be seen within the bohemicus Zone (early Hirnantian) and possibly one or several smaller scale sea-level fluctuations through the underlying zones.

Une étude a porté sur quatre coupes dans la partie inférieure de la Formation de Cape Phillips, comprenant deux affleurements dans le nord-est de l'île de Cornwallis et un affleurement et une carotte de forage sur l'île de Truro, dans des Territoires du Nord-Ouest, au Canada. De nouveaux enseignements ont ainsi été obtenus sur la limite de l'Ordovicien–Silurien. L'étude démontre un processus continu de sédimentation durant l'intervalle de cette limite, et qu'il existe une succession continue de zones de graptolites formée des zones de bohemicus et de persculptus, lesquelles avaient échappé jusqu'à présent à l'observation dans l'Arctique canadien. Les strates ont livré des graptolites, y compris des spécimens non comprimés, et des conodontes ont été récupérés dans la majorité des coupes. La Zone de conodontes ordovicicus apparaît dans la séquence des zones de graptolites pacificus à persculptus inférieur. La zone de conodontes nathani contient une « faune de transition » un mélange d'espèces typiques de la Zone de ordovicicus précédente et d'espèces considérées comme indicateurs du Silurien. Cette zone de conodontes s'étend de la partie moyenne de la Zone de graptolites persculptus jusqu'à la partie inférieure de la Zone de graptolites acuminatus, et ainsi couvre l'intervalle de la limite de l'Ordovicien–Silurien. Donc le changement dans la faune de conodontes a l'Ordovicien–Silurien traverse aussi la limite de l'Ordovicien–Silurien, et il ne coïncide pas avec l'intervalle d'extinction massive des graptolites, apparu antérieurement, à la fin de la Zone de pacificus. Le niveau de base de la Zone de conodontes kentuckyensis se trouve dans la Zone de graptolites acuminatus. Des indices sédimentologiques de la baisse maximum du niveau de mer eustatique peuvent être observés dans la Zone de bohemicus (Hirnantien inférieur), et possiblement la marque d'une ou plusieurs petites fluctuations du niveau de mere dans les zones sous-jacentes.