Abstract
Methane-gas hydrates may have contributed to the rapid rise in atmospheric CH4, CO2, and global temperatures at the end of the last major glaciation about 13 500 years ago. Given suitable orbital conditions and insolation at high latitude, a small triggering event, such as the release of one or more Arctic gas pools, may have initiated massive release of methane from hydrate under ice and in permafrost. The consequent greenhouse warming would have provided strong positive feedback, amplifying emission. This warming, driven by CH4, may have induced the release of CO2 from the oceans to the biosphere, stabilizing the interglacial carbon cycle.
Les hydrates de gaz méthane ont pu contribuer à l'augmentation rapide du CH4 et du CO2 atmosphériques et aux températures du Globe à la fin de la dernière glaciation majeure, il y a environ 13 500 annéés. En supposant une conjoncture orbitale propice et une isolation à haute latitude, il aurait suffi d'un événement déclenchant modeste, tel le relâchement du gaz d'un ou de plusieurs gisements de l'Arctique, pour initier un relâchement massif du méthane des hydrates sous-jacents à la glace et du pergélisol. L'effet de réchauffement de serre a pu contribuer à amplifier l'émission du gaz. Ce réchauffement, alimenté par le CH4, a pu provoquer le relâchement du CO2 des océans dans la biosphère et stabiliser le cycle du carbone interglaciaire. [Traduit par la revue]