A quantitative comparison is made between fracture styles in two late Archean granite intrusions of the Superior Province—–the Lac du Bonnet Batholith (LDBB) and Eye–Dashwa Pluton (EDP). These intrusions have a similar geological setting, similar mineral and chemical composition, and similar physical properties but vary markedly in volume (LDBB = 9060 km3; EDP = 122 km3).The fracture style of the LDBB consists of mainly low-angle thrust faults within otherwise poorly fractured granite. Subvertical fractures are restricted to within 200 m of surface or zones encompassing the thrust faults. The mineral assemblage chlorite – iron oxide – carbonate is widespread in fractures. In contrast, fractures of the EDP are closely spaced, variably oriented, pervasive to depth, and dominated by subvertical transcurrent faults. Epidote is an abundant fracture-filling material.Most fractures formed in response to Early Proterozoic compression under low-greenschist conditions in the LDBB and upper-greenschist conditions in the EDP. Fractures in both intrusions were subsequently rejuvenated (clay – iron oxide filling materials) without appreciable modification to fracture styles. The presence of a strong planar fabric at one site, variation in the intensity of Early Proterozoic tectonism, and prolonged plastic deformation in the large LDBB are cited as possible causes for the observed variation in fracture styles.

Une comparaison quantitative est faite entre les styles de fractures de deux intrusions de granite archéen tardif de la province du lac Supérieur—le batholite du lac du Bonnet (BLDB) et le pluton d'Eye–Dashwa (PED). Ces deux intrusions apparaissent avec un même contexte géologique, leurs compositions minéralogiques et chimiques et leurs propriétés physiques sont similaires, mais elles diffèrent considérablement de volume (BLDB = 9060 km3; PED = 122 km3).Le style de fractures du BLDB est représenté principalement par des failles de chevauchement subhorizontales, à part cela, le massif de granite est pauvrement fracturé. Les fractures subverticales ne se retrouvent que dans les premiers 200 m sous la surface ou dans les zones avoisinantes des failles de chevauchements. L'assemblage des minéraux chlorite – oxyde de fer – carbonates comble généralement les fractures. D'autre part, les fractures du PED sont très rapprochées, d'orientation variable, pénètrent en profondeur, et correspondent principalement à des failles de décrochement subverticales. L'épidote abonde dans le matériel de remplissage des fractures.La majorité des fractures, formées au Protérozoïque précoce, résultent d'efforts de compression dans les conditions de faciès des schistes verts inférieur pour le BLDB et de faciès des schistes verts supérieur pour le PED. Les fractures des deux intrusions furent subséquemment réouvertes (matériaux de remplissage composés d'argile et oxyde de fer) sans toutefois modifier appréciablement les styles de fractures. La présence d'une foliation forte à un site, la variation dans l'intensité du tectonisme au Protérozoïque précoce et la déformation plastique étendue dans le grand BLDB sont considérés comme autant de facteurs possibles pouvant expliquer la différence observée dans les styles de fractures. [Traduit par la revue]