Abstract
Microstructural and petrofabric analyses of mylonites from the Monashee Décollement demonstrate that the hanging wall was displaced eastward over the footwall. Microstructural kinematic indicators include shear-band foliation, asymmetric strain shadows, and S–C fabrics. Quartz c axes locally exhibit asymmetric fabrics that are consistent with the microstructural evidence for sense of shear. The kinematic evidence is reliable because multiple criteria coexist within individual specimens.Metamorphic assemblages from footwall Monashee Complex pelites at the Revelstoke damsite indicate that the peak metamorphic assemblage was sillimanite–K-feldspar–biotite–almandine–quartz ± plagioclase. Biotite–garnet geothermometry and garnet–plagioclase–sillimanite–quartz geobarometry set broad constraints on metamorphic temperatures but closer constraints on pressures, near 650 °C and 630 MPa.Comparison of these data with Late Cretaceous hornblende cooling ages from the same locality indicates that the metamorphism is at least as old as Late Cretaceous. Complex microstructures relating to repeated mylonitization and annealing render difficult the correlation of metamorphic conditions with mylonitic fabrics. Early mylonitic textures predate the metamorphic equilibration and thus are pre-Late Cretaceous in age. Postmetamorphic mylonites are well preserved, but their ages are poorly constrained. The present interpretation favours a Late Cretaceous to Paleocene age relating to compressional tectonics. However, an Early Eocene age relating to extensional shearing cannot be excluded.
Les microstructures et la pétrofabrique des mylonites du décollement de Monashee démontrent que le compartiment supérieur a glissé vers l'est sur le compartiment inférieur. Les indicateurs microstructuraux de ce mouvement sont une bande de foliation de cisaillement, des ombres de pression asymétriques et des fabriques de type S–C. Une fabrique asymétrique révélée par l'étude de l'axe c des grains de quartz est en accord avec les sens du cisaillement indiqué par l'analyse microstructurale. Plusieurs paramètres observés dans les échantillons individuels corrobrent ce déplacement.Au barrage de Revelstoke, les assemblages métamorphiques des pélites du compartiment inférieur du complexe de Monashee indiquent que c'est l'assemblage sillimanite–feldspath potassique–biotite–almandin–quartz ± plagioclase qui représente l'apogée métamorphique. Le géothermomètre biotite–grenat et le géobaromètre grenat–plagioclase–sillimanite–quartz imposent des limites étroites sur les pressions, mais elles sont plus étendues sur les températures, soit 630 MPa et environ 650 °C.Une comparaison de ces résultats avec les périodes de refroidissement de la hornblende du Crétacé tardif, venant de la même localité, indique que l'événement métamorphique pourrait être aussi ancien que Crétacé tardif. La complexité des microstructures indiquant mylonitisation et recuit répétés rend difficile l'établissement d'une corrélation entre les conditions métamorphiques et les fabriques mylonitiques. Les textures mylonitiques précoces marquent l'épisode précédant l'équilibration métamorphique; elles sont donc d'âge anté-crétacé tardif. Les mylonites postmétamorphiques sont bien préservées, cependant leurs âges sont mal connus. Notre interprétation tend plutôt vers un âge compris entre le Crétacé tardif et le Paléocène relié à une tectonique de compression. Cependant, un âge éocène précoce relié à une événement de cisaillement distensif ne doit pas être complètement exclus. [Traduit par la revue]