Abstract
A variety of p-forms are discussed in terms of the agent producing them. A general conclusion based on form and the location of striations relative to p-forms is that they are produced by meltwater rather than ice. Erosional marks in the Wilton Creek valley, Ontario, are different from earlier described p-forms. Their relationship to striations establishes them as being of subglacial origin, and their form similarity with flutes together with the partial or total absence of striations on them suggests a fluvial origin. Large-scale forms are interpreted as spindle-shaped flutes associated with flow separation. Small-scale forms are subdivided into straight spindle forms, curved spindle forms, braided forms, and scallops. They appear not to have followed the inverse relationship between size and flow velocity reported for some other erosional marks. Potential but speculative explanations for these small-scale forms are that they are related to Taylor–Görtler vortices, vortices on mixing layers, or trailing vortices behind bluff obstacles. A general conclusion is that the forms described indicate broad separation by meltwater of the glacier from its bed.
De nombreuses formes de type-p sont décrites, et on discute des agents responsables de leur formation. Une conclusion générale fondée sur l'étude de la forme et la localisation des striations de type-p est qu'elles furent produites par l'eau de fonte plutôt que par la glace elle-même. Les marques d'érosion dans la vallée de Wilton Creek, Ontario, diffèrent des formes de type-p décrites antérieurement. Leur comparaison avec les striations indiquent qu'elles sont subglaciaires, et le fait que leur forme ressemble à des flutes et aussi l'absence partielle ou totale de striations sur leur surface suggèrent une origine fluviale. Les formes à grande échelle sont interprétées comme étant des flutes en forme de fuseau associées à une séparation dans l'écoulement. Les formes à petite échelle sont subdivisées en flutes de forme de fuseau droit, de fuseau recourbé, et en formes anastomosées et festonnées. Elles ne se sont pas conformées à la relation de réciprocité entre leur dimension et la vitesse d'écoulement invoquée pour expliquer d'autres marques d'érosion. Il est possible que l'origine de ces formes à petite échelle soit reliée aux vortex de Taylor–Görtler, aux tourbillons formés à la surface des couches se mélangeant ou aux queues des tourbillons à l'arrière d'obstacles abrupts. Une conclusion générale est que les formes décrites ici indiquent une séparation large par l'eau de fonte du glacier de son lit. [Traduit par la revue]