Potassic alteration domains of greenstone belt lode gold deposits are characterized by systematic partitioning between lithophile elements. K, Rb, and Ba are generally co-enriched and linearly correlated over almost three orders of magnitude in abundance, where K/Rb = 220–400 and K/Ba = 30–85; K/Cs (~104) and K/Tl (~2 × 104) are also correlated, though more weakly. Lithium abundances and Rb/Sr ratios are erratic in altered rocks. These interelement trends, collectively, are present in deposits variously hosted by ultramafic, mafic, or felsic volcanic rocks and sediments or granitoids. Magmatic processes involving crystal fractionation of biotite, K-feldspar, and plagioclase generate trends to systematically diminished K/Rb (≥50), K/Li, K/Cs, and K/Tl but enhanced K/Ba (≤8 × 103) and Rb/Sr in most late-stage differentiates. Such "late-stage" trends are the rule in "magmatophile" deposits, including the Archean Cadillac molybdenite deposit, Phanerozoic Cu- and Mo-"porphyry" deposits, Sn–W greisens, and most pegmatites. Accordingly, magmatic processes of this type can be ruled out as the dominant source of volatiles for gold-forming systems. The compliance of K/Rb and K/Ba ratios in potassic alteration domains of Au deposits with values characteristic of main-trend igneous rocks, or "average" crust, implies that K, Rb, and Ba were partitioned into the hydrothermal ore-forming fluids in approximately the same ratios as in the source rocks. Dehydration reactions in the source rocks or equilibration of fluids with source rocks under conditions of low water/rock ratio, rather than magmatic processes, may satisfy the requirement for proportional K, Rb, and Ba co-enrichment.

Les domaines d'altération potassique des dépôts filoniens d'or de ceinture de roches vertes sont caractérisés par une distribution systématique des éléments lithophiles. En général, il y a enrichissement concomitant en K, Rb et Ba, et ces éléments sont corrélés linéairement pour presque trois ordres de grandeur d'abondance, où K/Rb = 220–400 et K/Ba = 30–85, cependant pour K/Cs (~104) et K/Tl (~2 × 104) la corrélation est réduite. Dans les roches altérées les teneurs en lithium et les rapports Rb/Sr varient aléatoirement. Collectivement, ces tendances interéléments se retrouvent dans les gîtes encaissés dans des roches variées telles les volcanites ultramafiques, mafiques ou felsitiques et les sédiments ou granotoïdes. Les processus magmatiques impliquent la cristallisation fractionnée de la biotite, feldspath-K et plagioclase engendrent un changement qui est une diminution systématique de K/Rb (≥50), K/Li, K/Cs et K/Tl, cependant dans la plupart des produits de différentiation tardifs K/Ba (≤8 × 103) et Rb/Sr ont tendance à accroître. Ces changements durant l'étape finale de différenciation deviennent règle générale dans les gîtes « magmatophiles, » incluant le dépôt de molybdénite de Cadillac archéen, les dépôts porphyriques de Cu–Mo phanérozoïques, les greisens à Sn–W et la majorité des pegmatites. Par conséquent, les processus magmatiques de ce type peuvent être éliminés en tant que source dominante d'éléments volatils pour les systèmes aurifères. La conformité des rapports K/Rb et K/Ba dans les domains d'altération potassique des gîtes d'or avec valeurs caractéristiques correspondant aux changements dans les roches ignées, ou d'une croûte « moyenne, » requiert que K, Rb et Ba doivent avoir été distribués dans les fluides hydrothermaux responsables de la formation des gîtes avec des rapports sensiblement identiques à ceux des roches-mères. Les réactions de déshydratation de la roche-mère, ou d'équilibration des fluides avec les roches-mères, pour un rapport faible eau/roche, peuvent satisfaire aux conditions de réalisation de l'enrichissement concomitant proportionnel en K, Rb et Ba, mais pas les processus magmatiques. [Traduit par la revue]