Abstract
Following the Marquette glacial advance, which blocked the eastern outlets of Lake Agassiz and reached northern Michigan about 10 000 years BP, the ice margin wasted back toward the northeast, eventually allowing Lake Agassiz to overflow into the Lake Superior basin through a series of channels. Sediments deposited east of Thunder Bay near the mouth of the Wolf, Wolfpup, Shillabeer, and Black Sturgeon channels reflect three phases in the history of Lake Superior and provide the basis for reconstructing the early postglacial history of the region.The lower part of the sedimentary sequence in the northwestern Superior Basin consists of a distinctive red, stoney, sandy till deposited during the Marquette glacial advance and is overlain by pink rhythmites deposited in Lake Superior when it was a deep proglacial lake at the Minong level. The nearly 300 rhythmites deposited at this time typically consist of 4 cm thick silt + clay couplets, which are punctuated by silt laminae and sandy turbidites that probably represent major thaw periods or storms. These are seasonal rhythmites, deposited prior to the reopening of the Lake Agassiz outlets into the Superior Basin, and they display a decrease in dropstones, grain size, and thickness upsection that reflects a receding ice margin.The first eastern outlets of Lake Agassiz were uncovered around 9500 years BP, and water began overflowing into the Superior Basin in a series of catastrophic floods. Subaqueous fans developed at the Wolf, Wolfpup, and Shillabeer confluence and at the mouth of the Black Sturgeon channel. Large sandy turbidites, 45–65 cm thick, were deposited in the proximal part of these fans, with scouring and large (1 m) trough cross-beds resulting from the largest Lake Agassiz floods. These sediments are transitional to distal, clayey silt rhythmites, 10–22 cm thick. A gradual decrease in flooding from Lake Agassiz is reflected in the upward decrease in rhythmite thickness to 1–3 cm by about 8200 years BP. The final sequence of sediments shows a transition to sandy units as water levels dropped in the Superior Basin and the influence of nearshore processes increased.
Il y a 10 000 ans Av.P., l'avancée glaciaire Marquette avait obstrué l'embouchure du lac Agassiz et rejoignait le nord du Michigan, et par la suite la marge du glacier s'est retirée vers le nord-est, ce qui entraîne éventuellement un déversement des eaux du lac Agassiz dans le bassin du lac Supérieur via une série de chenaux. Les dépôts de sédiments accumulés à l'est de Thunder Bay, près de l'embouchure des chenaux Wolf, Wolfpup, Shillabeer et Black Sturgeon, reflètent trois épisodes de l'histoire du lac Supérieur et fournissent les éléments de base pour reconstruire le début de l'histoire postglaciaire de la région.La base de la séquence sédimentaire dans la partie nord-ouest du bassin du lac Supérieur est caractérisée par un till rouge, sableux et caillouteux, accumulé durant l'avancée glaciaire Marquette et recouvert par des rythmites de couleur rose sédimentées dans le lac Supérieur, qui à l'étage du lac Minong, formait un lac proglaciaire profond. Les rythmites accumulées à cette époque, au nombre d'environ 300, sont typiquement formées de doublets limon + argile de 4 cm d'épaisseur, et elles sont ponctuées localement par des laminations de limon et de sable de turbidites qui représentent probablement des périodes majeures de fonte ou des tempêtes. Ces rythmites sont saisonnières et représentent des dépôts formés antérieurement à la fonte des bouchons aux embouchures du lac Agassiz dans le bassin du lac Supérieur, et elles contiennent moins de cailloux erratiques, une granulométrie plus fine et la diminution de l'épaisseur des lits en haut de la coupe témoignant du retrait du front du glacier.Les premières embouchures dans l'est du lac Agassiz étaient libres de glace il y a 9500 ans Av.P., et en ce temps les eaux commencèrent à s'écouler dans le bassin du lac Supérieur via des crues catastrophiques. Des cônes de déjection subaquatiques se sont édifiés aux confluents des chenaux Wolf, Wolfpup et Shillabeer et à l'embouchure du chenal Black Sturgeon. À la partie proximale des cônes de déjection se sont accumulés d'importants dépôts de turbidites sableuses, de 45 à 65 cm d'épaisseur, marqués de sillons et de grandes (1 m) dépressions dans les couches obliques provoqués par les plus violentes crues des eaux de déversement du lac Agassiz. En s'éloignant des cônes de déjection, ces sédiments cèdent graduellement la place à des rythmites de limon argileux, d'épaisseur de 10 à 22 cm. Il y a environ 8200 ans Av.P., apparut les crues provenant du lac Agassiz diminuèrent graduellement, comme en témoigne la diminution vers le sommet de l'épaisseur des rythmites à 1–3 cm. La séquence sommitale des sédiments montre une transition vers des unités sableuses et au fur et à mesure que l'épasisseur de la tranche d'eau diminuait dans le bassin du lac Supérieur, l'influence des processus du littoral augmentait. [Traduit par la revue]