The uppermost Proterozoic–Lower Cambrian Hamill Group of southeastern British Columbia contains geologic evidence for a phase of extensional tectonism that led directly to the onset of thermally controlled subsidence in the Cordilleran miogeocline. Moreover, the Hamill Group contains the sedimentological record of the passage of the ancient passive margin from unstable tectonic conditions associated with rifting and (or) the earliest phases of thermal subsidence to post-rift conditions characterized by stabilization of the margin and dissipation of the thermal anomaly generated during the rift phase (the rift to post-rift transition). Widespread uplift that occurred prior to and during the deposition of the lower Hamill Group is indicated by an unconformable relation with the underlying Windermere Supergroup and by stratigraphic relations between Middle and Upper Proterozoic strata and unconformably overlying upper Lower Cambrian quartz arenites (upper Hamill Group) in the southern borderlands of the Hamill basin. In addition, the coarse grain size, the feldspar content, the depositional setting, and the inferred provenance of the lower Hamill Group are all indicative of the activation of basement sources along the margins of the Hamill basin. Geologic relations within the Hamill Group that provide direct evidence for extensional tectonism include the occurrence of thick sequences of mafic metavolcanics and rapid vertical facies changes that are suggestive of syndepositional tectonism.Evidence of extensional tectonism in the Hamill Group directly supports inferences derived from tectonic subsidence analyses that indicate the rift phase that immediately preceded early Paleozoic post-rift cooling could not have occurred more than 10–20 Ma prior to 575 ± 25 Ma. These data, together with recently reported isotopic data that suggest deposition of the Windermere Supergroup began ~730–770 Ma, indicate that the rift-like deposits of the Windermere Supergroup are too old to represent the rifting that led directly to the deposition of the Cambro-Ordovician post-rift strata. Instead, Windermere sedimentation was apparently initiated by an earlier rift event, probably of regional extent, that was part of a protracted, episodic rift history that culminated with continental breakup in the latest Proterozoic – Early Cambrian.

Le Groupe de Hamill, d'âge protérozoïque tardif – cambrien hâtif, dans le sud-est de la Colombie–Britannique, exhibe des phénomènes géologiques qui témoignent en faveur d'une phase de tectonisme d'extension qui serait directement responsable du démarrage d'une subsidence, crontrôlée par des conditions thermiques, dans le miogéoclinal de la Cordillère. En outre, les sédiments du Groupe de Hamill portent les marques de la transition d'une ancienne marge passive à des conditions tectoniques instables associées à la formation d'un rift et (ou) de phases précoces de subsidence thermique passant à des conditions postrift caractérisées par une stabilisation de la marge et une dissipation de l'anomalie thermique engendrée durant la phase de rift (rift. à la transition postrift). Un important soulèvement qui est apparu avant et durant la sédimentation du Groupe de Hamill inférieur est dévoilé par la relation de discordance avec le Supergroupe de Windermere sous-jacent et par les relations stratigraphiques entre les strates du Protérozoïque moyen et supérieur et par la discordance avec les arénites quartzeuses (du Groupe de Hamill supérieur) sus-jacentes dans les terres bordant le sud du bassin. En plus, la granulométrie grossière, la teneur en feldspath, le contexte de sédimentation et la région nourricière prétendue du Groupe de Hamill inférieur sont les témoins d'une instabilité des assises du socle le long des marges du bassin de Hamill. Les relations géologiques à lintérieur du Groupe de Hamill qui fournissent directent les preuves du tectonisme d'extension incluent la présence de séquences épaisses de métavolcanites mafiques et des changements verticaux abrupts dans les faciès suggèrant un tectonisme synsédimentaire.La démonstration d'un événement de tectonisme d'extension dans le Groupe de Hamill étaye directement les arguments fondés sur les analyses de subsidence tectonique indiquant que la phase de rift qui précéda immédiatement le refroidissement postrift au Paléozïque hâtif n'aurait pu exister à plus de 10–20 Ma antérieurement à 575 ± 25 Ma. Ces données, jointes aux données des analyses isotopiques récemment reportées, suggèrent ~730–770 Ma pour le début de la sédimentation du Supergroupe de Windermere; elles révèlent aussi que les dépôts de type de rift dans le Supergroupe de Windermere sont trop anciens pour représenter la phase de formation de rift qui est directement responsable de la sédimentation postrift des strates cambroordoviciennes. Au lieu de celà, il semble que le démarrage de la sédimentation du Windermere soit dû à un événement de rift plus ancien, probablement de dimension régionale, qui faisait partie de l'évolution épisodique d'un rift, d'une durée prolongée, et dont l'aboutissement fut une cassure continentale qui est apparue au Protérozoïque tardif – Cambrien hâtif. [Traduit par la revue]