Abstract
The glacier damming Ape Lake has withdrawn from its Neoglacial terminal moraines in the lake since early in this century at an average rate of 15 m/a. As a result, the first known drainings of Ape Lake occurred in October 1984 and August 1986. In each event, about 54% of the volume of the lake was lost through a tunnel in the damming glacier. Most of the remaining water was held in the deep basin of the lake behind partially breached Neoglacial terminal moraines. As the glaciers have withdrawn, the character of the sediments has changed. Sediments in the deep basin of the lake are varved, but the grain size, especially of the summer deposits, has decreased and rates of sedimentation have decreased from about 4 mm/a to less than 2 mm/a. In shallow water, deposition of varved sediments has given way to the deposition of massive sediments at rates of less than 1 mm/a. Ice-rafted debris is rare in deep water, despite the presence of calving bergs.During and following the first draining, significant subaerial erosion occurred as a result of the event itself, the drawdown and steepened gradients, and the action of waves on the exposed sediments as the lake refilled. In proximal areas, distinct deposits within the normal winter deposits are recognised. In deep water, deposition of massive, highly underconsolidated, fine-grained sediments occurred. Organic debris released from shallow deposits by erosion has become concentrated in both shallow- and deep-water sediments. Within a year of the first draining, sediment loads in the lake water were returning to normal.
Le glacier formant le barrage dans le lac Ape a reculé par rapport à ses dépôts de moraines terminales néoglaciaires dans le lac, depuis le début de ce siècle, à un taux moyen de 15 m/a. Ce retrait du glacier est responsable des premiers drainages connus au lac Ape en octobre 1984 et en août 1986. Dans chaque cas, environ 54% du volume du lac fut évacué par un tunnel dans le barrage glaciaire. Le reste de l'eau fut retenu en majeure partie dans le bassin profond du lac derrière les moraines terminales néoglaciaires partiellement ébréchées. Les caractéristiques des sédiments ont été modifiées durant cette période de retrait des glaciers. Les sédiments dans la bassin du lac profond sont varvés, cependant la grosseur des grains, particulièrement dans les couches estivales, diminuaient au fur et à mesure du recul des glaciers et les taux de sédimentation ont été réduits d'environ 4 mm/a à moins de 2 mm/a. En eau peu profonde, l'accumulation des sédiments varvés a favorisé le dépôt de sédiments massifs à des taux inférieurs à 1 mm/a. En eau profonde, les débris transportés par les radeaux de glace sont rares, malgré la présence d'icebergs naissants.Les sédiments ont subi une érosion subaérienne importante durant et après le premier drainage due à l'événement lui-même, à l'abaissement de l'eau et gradients plus abrupts et à l'action des vagues sur les sédiments exposés durant la remplissage à nouveau du lac. Dans les zones proximales, on reconnaît distinctivement des dépôts à accumulations hivernales normales. En eau profonde, les sédiments sont massifs, largement sous-consolidés et à grain fin. Les débris organiques arrachés par l'érosion aux dépôts formés sous une mince lame d'eau ont été concentrés à la fois dans les sédiments d'eau profonde et peu profonde. En moins d'un an suite au premier événement de drainage, les charges de sédiments dans les eaux du lac sont revenues à leur valeur normale. [Traduit par la revue]