Abstract
The Aillik Bay lamprophyric dyke swarm comprises abundant sannaites, plus rarer olivine sannaites, aillikites and carbonatites. Sannaites are characterized by phenocrysts of Ti–Al titansalite plus rarer olivine and phiogopite in a groundmass dominated by pyroxene, biotite, titanomagnetite, and K-feldspar. Minor mineral phases may include apatite, nepheline, analcime, carbonate, rutile, and pyrite. Most sannaites contain well-developed leucocratic ocelli, which are commonly zoned. Olivine sannaites are similar, but olivine (Fo77–85) is more abundant, and ocelli are rarer. Both types occur together as banded dykes, and calculations support the suggestion of a common parental melt.Aillikites have zoned phenocrysts of olivine (Fo71–87) and mica in a groundmass of carbonate, apatite, mica, titanomagnetite, and perovskite. Carbonatite dykes usually exhibit textures with features akin to those of the aillikites. The mineraiogical and geochemical characteristics of the aillikites are distinct from those of kimberlites.It is the intent of this paper to provide new data on these rocks. These data are used to support one of several viable models for the generation of all dyke-rock types by partial melting of LREE-enriched mantle at depths of 90–110 km. Carbonatite dykes are believed to represent the smallest melt fraction but are the latest emplaced dykes. These small melt fractions may have followed structural weaknesses created by earlier lamprophyre magmatism.
Le groupe de dykes de lamprophyre de la baie d'Aillik est dominé par des sannaïtes, cependant des sannaites à olivine, des aillikites ainsi que des carbonatites apparaissent en quantité subordonnée. Les sannaïtes sont caractérisées par des phénocristaux de titanosalite Ti–Al, moins fréquemment d'olivine et de phlogopite, dans une matrice riche en pyroxène, biotite, titanomagnétite et feldspath-K. Les minéraux accessoires peuvent inclure apatite, néphéline, analcime, carbonate, rutile et pyrite. En général, les sannaïtes contiennent des ocelles leucocratiques bien développés et souvent zones. Les sannaïtes à olivine sont semblables, cependant l'olivine (Fo77–85) est plus abondante et les ocelles sont moins fréquents. Les deux types affleurent ensemble sous forme de dykes rabanes et les calculs indiquent une source magmatique commune.Les aillikites contiennent des phénocristaux zones d'olivine (Fo71–87) et de mica dans une matrice formée de carbonate, apatite, mica, titanomagnétite et pérovskite. Les dykes de carbonatite exhibent habituellement des textures dont les particularités sont apparentées à celles des aillikites. La composition minéralogique et géochimique qui caractérise les aillikites diffère de celles des kimberlites.Le présent article apporte de nouveaux enseignements sur ces roches. Les nouvelles données servent à appuyer un des divers modèles viables élaborés pour expliquer la formation de tous les types de roches de dykes par une fusion partielle du manteau enrichi en éléments de terres rares légers à des profondeurs de 90–110 km. Il semble que les dykes de carbonatite représentent la plus petite portion magmatique et une mise en place qui date de la fin de l'événement. Ces portions mineures de magma ont possiblement migrées le long de faiblesses structurales créées par une activité magmatique plus ancienne associée à la formation de lamprophyre. [Traduit par la revue]