The Lass vein is in the Beaverdell silver, lead, zinc (gold) vein camp in south-central British Columbia. Veins in this camp are generally hosted within propylitized Westkettle granodiorite of Jurassic age, but mineralization is related to the Beaverdell quartz monzonite stock of Late Paleocene age (based on a K–Ar biotite date of 58.8 ± 2.0 Ma). Galena lead isotopes, interpreted using the recent "shale," "Bluebell," and "mixing-line isochron" models for the Canadian Cordillera, confirm a Tertiary age for all major vein mineralization in the Beaverdell camp.Examination of metal zoning, mineralogy, fluid inclusions, and sulfur isotopes indicates that the Lass vein system can be divided into two distinctly different parts, an upper western portion and a lower eastern portion. Differences between the two parts are related to the dominance of one of two mineralizing events.Event 1, the earlier, was most dominant in the lower portion of the Lass vein system. By comparison with event 2, event 1 is characterized by (i) relatively gold-, zinc-, and lead-rich but silver-poor ore (Au, 3163 ppb; Zn, 5.34%; Pb, 2.34%; Ag, 208 ppm); (ii) thicker veins (20 cm); (iii) sulfides with abundant pyrite, arsenopyrite, and dark sphalerite with exsolved chalcopyrite; and (iv) fluid inclusions with higher salinities (15 wt. equiv. wt.% NaCl), local CO2 phases, and higher temperatures of homogenization (287 °C) with matching equilibrium temperatures indicated by sulfur-isotope geothermometry from galena and sphalerite (294 °C).The younger event 2 is responsible for most of the mineralization in the upper portion of the Lass vein. Many characteristics of this event are statistically different from those associated with event 1. Namely, event 2 (i) is relatively silver rich and gold, zinc, and lead poor (Ag, 291 ppm; Au, 764 ppb; Zn, 3.07%; Pb, 1.27%); (ii) has narrower veins (10 cm); (iii) has sulfides characterized by silver–sulfosalt-bearing galena and pale sphalerite; and (iv) is represented by fluid inclusions that are variable but on average lower in salinity (7 equiv. wt.% NaCl), have lower temperatures of fluid homogenization (225 °C), and do not contain CO2 phases.Estimates from fluid inclusions indicate that event 1 could have occurred at depths equivalent to those of event 2 if the former was under lithostatic pressure at temperatures near the boiling point and if the latter formed at hydrostatic pressures near boiling temperatures. Sulfur-isotope data indicate that event 1 was nearly boiling; no similar definition is available for event 2. Thus, only minimum depth estimates are available for event 2.The most likely scenario for formation of the Lass vein system starts with event 1 and is followed by event 2. During event 1, minerals were deposited in a confined system under lithostatic pressures from high-salinity fluids where chloride complexing could have been important in the transportation of gold. Fracturing of the vein system to the surface changed the pressure regime to hydrostatic, and CO2 was released. Consequently, temperatures and salinities of the fluids dropped, presumably mainly in response to mixing with cooler and less saline groundwater. Thus, gold solubilites concomitantly decreased, and silver deposition became more significant.Fluid-inclusion and lead-isotope analyses appear to be useful exploration procedures in the Beaverdell area in the identification of gold-rich systems. A further practical observation is that gold should continue to depth in the Lass system, if the vein can be followed.

Le filon de Lass est localisé dans la zone filonienne d'argent, plomb, zinc (or) de Beaverdell. Généralement dans ce camp, la roche encaissante des veines est la granodiorite propylitisée de Westkettle, d'âge jurassique, mais la minéralisation est plutôt liée au stock à monzonite quartzifère de Beaverdell daté par K–Ar d'une biotite à 58,8 ± 2,0 Ma, donc Paléocène supérieur. Les analyses des isotopes du plomb de la galène, lorsqu'elles sont interprétées conformément aux modèles récents de la Cordillère du Canada pour «shale,» «Bluebell» et courbe isochrone mixte, corroborent l'âge tertiare assigné à la phase dominante de minéralisation dans le camp de Beaverdell.L'examen de la distribution zonée des métaux, de la minéralogie, des inclusions fluides et des isotopes du soufre révèle que le système filonien de Lass peut être divisé en deux parties nettement différentes, une partie occidentale supérieure et une partie orientale inférieure. Les parties se distinguent par la dominance de l'un des deux événements de minéralisation.L'événement 1 est le plus ancien; il a particulièrement touché la partie inférieure du système filonien de Lass. Comparé à l'événement 2, il est caractérisé par (i) un minerai riche en or, zinc et plomb mais pauvre en argent (Au, 3163 ppb; Zn, 5,34%; Pb, 2,34%; Ag, 208 ppm); (ii) des veines plus épaisses (20 cm); (iii) les sulfures représentés par de la pyrite abondante, de l'arsénopyrite et de la sphalérite noire ayant de la chalcopyrite en exsolution; et (iv) des inclusions fluides de salinités plus élevées (15% NaCl équivalent masse), des phases locales de CO2 et des températures d'homogénéisation plus élevées (287 °C) voisines des températures d'équilibre telles que révélées par la géothermométrie de la galène et de la sphalérite (294 °C).C'est l'événement 2, le plus récent, qui est responsable de la majeure partie de la minéralisation dans la portion supérieure du filon de Lass. Plusieurs critères, évalués statistiquement, permettent de le distinguer de l'événement 1. Pour l'événement 2 (i) il y a, relativement, un enrichissement en argent et en or et un appauvrissement en zinc et plomb (Ag, 291 ppm; Au, 764 ppb; Zn, 3,07%; Pb, 1,27%); (ii) les veines sont plus minces (10 cm); (iii) les sulfures sont caractérisés par des sulfosels argentifères portant de la galène et par de la sphalérite pâle; et (iv) des inclusions fluides variables mais en moyenne de plus faible salinité (7% NaCl équivalent masse), des températures d'homogénéisation des fluides plus basses (225 °C) et l'absence de phases de CO2.Des estimations fondées sur les inclusions fluides révèlent que l'événement 1 aurait pu se manifester à des profindeurs équivalentes à celles de l'événement 2, si le premier était conditionné par une pression lithostatique et des températures voisines du point d'ébullition et si le dernier était sous des pressions hydrostatiques près des températures d'ébullition. Les données sur les isotopes du soufre indiquent que l'événement 1 était très près de l'ébullition, cependant il n'existe aucune indication de condition identique pour l'événement 2. En conséquence, on ne connaît pour l'événement 2 que la profondeur minimum.Le scénario le plus plausible pour expliquer la formation du système filonien de Lass débute avec l'événement 1 suivi par l'événement 2. Durant l'événement 1 les minéraux se sont déposés dans un système confiné par des pressions lithostatiques de fluides de fortes salinités où la formation de complexes chlorés pouvait largement favoriser la migration de l'or. La fracturation du système filonien à la surface a fait passer le régime de pression à celui hydrostatique avec relâchement de CO2. Conséquemment, il y a eu abaissement des températures et diminition des salinités des fluides, présumément en réponse au mélange avec l'eau souterraine plus froide et moins saline. Ce qui provoqua une diminution de la solubilité de l'or et un accroissement de la déposition de l'argent.Les analyses des inclusions fluides et des isotopes du plomb peuvent s'avérer des méthodes utile d'exploration dans la région de Beaverdell pour reconnaître les systèmes riches en or. Une autre observation pratique est que l'or doit continuer à être présent en profondeur dans le système filonien de Lass, en autant qu'il soit possible de suivre le filon. [Traduit par la revue]