Abstract
The mafic alkaline dikes of the Monteregian Hills and younger White Mountain igneous provinces can be divided into three groups: (1) K2O-rich alnoites; (2) moderately to strongly undersaturated monchiquites, camptonites, and basanites; and (3) slightly undersaturated to critically saturated camptonites and alkali olivine basalts. The dikes were emplaced between 139 and 107 Ma, with the bulk of the activity occurring in three discrete intervals: 139–129, 121–117, and 110–107 Ma. The first two intervals correspond to the times of emplacement of the main Monteregian intrusions. There is no apparent geographic pattern to the ages.Chemical evolution of the group 2 and group 3 magmas was largely controlled by the removal of olivine, clinopyroxene, and Fe–Ti-rich oxides. The group 2 dikes are generally enriched in REE and have higher La/Yb ratios (18–28) than the group 3 dikes (La/Yb = 9–23). For the majority of the samples Zr/Hf ratios (30–43) and Rb/Ba × 102 ratios (4.8–11.6) fall in the range of primary basalts, but some samples have higher ratios, indicating crustal contamination.Trace-element models indicate that the group 2 and group 3 magmas originated by variable degrees of melting of a metasomatized spinel lherzolite whereas the group 1 magmas most likely originated in a carbonated garnet lherzolite mantle. The thermal energy for the melting may have been provided by a mantle plume.
Les dykes alcalins mafiques des provinces ignées des Monteregian Hills et de White Mountain plus jeune peuvent être classifiés selon trois groupes : (1) les alnoïtes riches en K; (2) les monchiquites, camptonites et basanites modérément à fortement sous-saturées; et (3) les camptonites et les basaltes alcalins à olivine de composition variant de faiblement sous-saturée jusqu'à la saturation critique. La mise en place des dykes a eu lieu entre 139 et 107 Ma, avec trois intervalles distincts d'activité intense situés entre 139 et 129, 121 et 117 Ma et 110 et 107 Ma. Les deux premiers intervalles correspondent aux épisodes de mise en place des principales intrusions montérégiennes. Ces âges sont répartis sans motif géographique apparent.L'évolution chimique des groupes 2 et 3 de magma fut largement influencée par la séparation de l'olivine, du clinopyroxène et des oxydes riches en Fe et Ti. Les dykes du groupe 2 sont en général enrichis en éléments de terres rares et exhibent des rapports La/Yb plus élevés (18–28) que ceux des dykes du groupe 3 (9–23). Les rapports Zr/Hf (30–43) et Rb/Ba × 102 (4,8–11,6) de la plupart des échantillons s'insèrent dans le domaine des basaltes primaires, cependant certains échantillons sont pourvus de rapports révélant une contamination crustale.Les modèles d'éléments traces indiquent que les groupes 2 et 3 de magma dérivent de la fusion partielle marquée par des phases d'intensité variable d'une lherzolite à spinelle métasomatisée, tandis que le groupe 1 de magma semble surtout être dérivé d'une lherzolite carbonatée à grenat du manteau. L'énergie thermique pour assurer la fusion peut avoir été fournie par un point chaud dans le manteau. [Traduit par le journal]