Abstract
Five dry exploratory wells were drilled through Upper Cretaceous and Tertiary sediments on the West Greenland shelf in 1976 and 1977. Two of these entered Precambrian basement, two bottomed in Paleocene or Upper Cretaceous basalt, and one in Campanian mudstone. On the basis of samples and logs supplied to the Geological Survey of Greenland the sedimentary sequence has been divided into seven new formations: the Campanian Narssarmiut Formation, consisting of coarse basement wash and black mudstone; the Campanian to Eocene Ikermiut Formation, consisting of marine organic-rich mudstone; the Upper Paleocene to Eocene Hellefisk Formation, comprising shallow-marine to paralic sandstone and mudstone; the Eocene Nukik Formation, consisting of turbiditic sandstone and mudstone; the Eocene to Oligocene Kangâmiut Formation of shelf to shallow-marine clean and argillaceous sandstone; the Oligocene to Neogene Manîtsoq Formation, consisting of coarse paralic to fan delta sandstone; and the Neogene Ataneq Formation, consisting of protected shallow-marine mudstone.The sedimentary evolution of the area fits well with earlier proposed models for the tectonic evolution of the Baffin Bay–Labrador Sea region.Potential petroleum source rocks are present in the Upper Cretaceous to Paleocene mudstone, and, even though they are largely immature in the drilled sections, they are expected to have entered the petroleum generation zone in the deeper parts of the basin. Their potential is mainly for gas, but some oil potential is also present. No reservoir rocks were encountered in the deeper parts of the sedimentary sequences, and the porous sandstones that occur higher in the sequence lack seals.
Cinq puits à sec d'exploration furent forés au travers les sédiments du Crétacé supérieur et du Tertiaire de la plate-forme du Groenland occidental en 1976 et 1977. Deux de ces puits ont pénétré dans le socle précambrien, deux ont pour profondeur limite le basalte paléocène ou crétacé supérieur et le fond du dernier est dans le mudstone campanien. L'étude d'échantillons et de diagraphies fournis par la Commission géologique du Groenland a permis de subdiviser la séquence sédimentaire en sept nouvelles formations : la formation de Narssarmiut, d'âge campanien, constituée d'un mudstone grossier émanant d'un socle délavé et de mudstone noir; la formation d'Tkermiut, d'âge campanien à éocène, constituée d'un mudstone marin riche en matière organique; la formation d'Hellefisk, d'âge paléocène supérieur à éocène, composée de grès et de mudstone d'origine peu profonde à paralique; la formation de Nukik, d'âge éocène, constituée de grès et de mudstone turbiditique; la formation de Kangâmiut, d'âge éocène à oligocène, formée de grès lavé et de grès argileux provenant d'un milieu de plate-forme à celui de marin peu profond; la formation de Manîtsoq, d'âge oligocène à néogène, composée d'un grès grossier variant de paralique jusqu'au type de cône de déjection; et la formation d'Ataneq, d'âge néogène, constituée d'un mudstone marin d'une origine marine peu profonde protégée.Le développement sédimentaire de la région s'accorde bien avec les modèles proposés antérieurement pour expliquer l'évolution tectonique de la région de la baie de Baffin – mer du Labrador.Les mudstones d'âge crétacé supérieur à paléocène offrent un potentiel pétrolifère, même s'ils sont largement immatures dans les sections forées; nous croyons qu'ils ont séjournés dans une zone de formation de pétrole dans les parties les plus profondes du bassin. Leur potentiel est surtout gazéifère, mais il ne faut pas écarter un certain potential pétrolifère. Aucune roche-magasin n'a été rencontrée dans les zones les plus profondes des séquences sédimentaires, et les pores des grès qui apparaissent à un niveau plus élevé dans la séquence ne sont pas obturés. [Traduit par le journal]