Abstract
Mafic metavolcanics of the Huckleberry Formation in northeastern Washington occur near the base of the Windermere Supergroup, a sequence of immature clastic rocks thought to have been deposited during a rift event associated with the establishment of the early Paleozoic miogeocline of the North American Cordillera. Previously reported K–Ar data from the Huckleberry volcanics yielded a wide scatter of ages, with a preferred age of extrusion of between 827 and 918 Ma, in apparent agreement with the Late Proterozoic (800–900 Ma) age assigned to this rift event based on geologic relations and ages from the youngest rocks unconformably underlying the Windermere Supergroup. Quantitative subsidence analyses that have been recently applied to the post-rift strata of the miogeocline yield ages for the final phases of rifting, which led directly to continental separation and the onset of sea-floor spreading, of 555–600 Ma. A significant problem arises between the older ages for rifting and the younger ages for breakup, since it implies that a rift phase preceding breakup could have spanned more than 200 Ma.This paper presents new geochemical and isotopic data from the same exposures of Huckleberry volcanics analyzed by K–Ar techniques in an attempt to assess their tectonic setting and age of extrusion. Major- and trace-element compositions are found to be consistent with the rift setting previously interpreted for the Windermere Supergroup. Isotopic analyses, although inconclusive with respect to the true age of the Huckleberry volcanics, indicate that the Rb–Sr system has been disturbed subsequent to extrusion of the volcanics, and therefore the K–Ar ages should be considered suspect. Isotopic data that are beginning to emerge from the northern Canadian Cordillera indicate that the Windermere Supergroup may in fact be younger, in closer agreement with the ages for breakup indicated by the subsidence analyses.
Les roches métavolcaniques mafiques de la formation de Huckleberry dans le nord-est de l'état de Washington apparaissent près de la base du supergroupe de Windermere, une séquence de roches clastiques immatures dont l'origine est associé à la présence d'un rift qui accompagnait le développement du miogéoclinal paléozoïque inférieur de la Cordillère de l'Amérique du Nord. Les datations au K–Ar des roches volcaniques de Huckleberry publiées anterieurement fournissent un spectre d'âges très étendu, cependant avec un âge d'extrusion prédominant compris entre 827 et 918 Ma, vraisemblablement en accord avec l'âge protérozoïque supérieur (800–900 Ma) attribué à l'ouverture du rift et établi à l'aide de relations géologiques et des âges obtenus pour les roches volcaniques plus jeunes reposant en discordance sous le supergroupe de Windermere. Des analyses quantitatives de subsidence appliquées récemment aux strates du miogéoclinal d'âge postérieur au rift fournissent les âges correspondant aux phases terminales de la formation du rift, lesquels indiquent directement la séparation du continent et l'amorce de l'expansion océanique, entre 555 et 600 Ma. Il est difficile d'expliquer la différence entre les âges plus anciens de la formation du rift et les âges plus jeunes de l'ouverture impliquant alors q'une phase du rift de plus de 200 Ma a précédé l'ouverture.Nous présentons de nouveaux résultats d'analyses géochimiques et isotopiques des mêmes affleurements des roches volcaniques de Huckleberry qui furent analysées par les techniques de K–Ar dans le but de définir le contexte tectonique et de déterminer l'âge de l'extrusion. Les compositions en éléments majeurs et mineurs s'accordent avec l'apparition d'un rift fondée antérieurement sur l'étude du supergroupe de Windermere. Les analyses des isotopes ne permettent pas toutefois de déterminer les âges réels des roches volcaniques de Huckleberry mais elles indiquent cependant que le système Rb–Sr fut perturbé subséquemment à l'extrusion des roches volcaniques, et par conséquent les âges K–Ar doivent être considérés comme douteux. Les données isotopiques maintenant plus nombreuses pour la partie nord de la Cordillère du Canada révèlent que le supergroupe de Windermere peut en réalité être plus jeune, et ainsi plus près des âges attribués à l'ouverture tels qu'indiqués par les analyses de subsidence. [Traduit par le journal]