Abstract
Pargasitic amphibole has been observed for the first time in an ultramafic xenolith from British Columbia. The xenolith is a chrome diopside-bearing spinel lherzolite trapped within an alkali basaltic lava flow at Lightning Peak, near Vernon, British Columbia. Amphibole (<5%) occurs within the xenolith as small grains, interstitial between other xenolith mineral phases, and always shows evidence of melting. Microprobe analyses of the amphibole reveal that it is a pargasite rich in MgO (MgO = 17.1–17.7 wt.%; Mg/(Mg + Fe2+) = 0.89) and CaO (10.4–10.7 wt.%). Textural and chemical evidence suggests that the pargasite is in equilibrium with the other phases in spinel lherzolite. The pargasite probably crystallized within the spinel stability field of the upper mantle from a volatile-rich metasomatic fluid that was produced by dehydration of subducted material. Melting in the amphibole may have been caused by one of three processes: superheating by the host alkali basalt, decompression as the magma ascended, or by in situ partial melting within the upper mantle. The partial melting of amphibole-bearing spinel lherzolite provides a possible mechanism for the generation of late Cenozoic alkalic magmas of the Intermontane Belt of British Columbia.
Une amphibole pargasitique a été observée pour la première fois dans un xénolite ultramafique de la Colombie-Britannique. Le xénolite est une lherzolite à spinelle et à diopside chromifère piégée à l'intérieur d'une coulée basaltique alcaline à Lightning Peak, près de Vernon, Colombie-Britannique. L'amphibole (<5%) apparaît dans le xénolite sous forme de petits grains, interstitiels avec les autres grains des phases minérales du xénolite, et elle porte toujours des traits de fusion. Les analyses à la microsonde de l'amphibole révèlent que c'est une pargasite riche en MgO (MgO = 17,1–17,7% poids; Mg/(Mg + Fe2+ = 0,89) et CaO (10,4–10,7% poids). Les enseignements de la texture et de la composition chimique suggèrent une pargasite en équilibre avec les autres phases de la lherzolite à spinelle. La pargasite a possiblement cristallisé dans le domaine de stabilité du spinelle du manteau supérieur à partir d'un fluide métasomatique riche en substances volatiles lesquelles provenaient de la déshydratation des matériaux en voie de subduction. Un des trois processus suivants peut être responsable de la fusion dans l'amphibole : une surchauffe produit par le basalte alcalin encaissant, une décompression lors de la montée du magma, ou une fusion partielle in situ à l'intérieur du manteau supérieur. La fusion partielle de la lherzolite à spinelle et à amphibole procure un mécanisme possible pour expliquer la production des magmas alcalins du Cénozoïque supérieur dans la Ceinture Intermontane de la Colombie-Britannique. [Traduit par le journal]