Abstract
Western Lake Ontario sediments record a till–mud–till sequence over bedrock and a thick layer of partly distorted glaciolacustrine clay unconformably overlying this. Another unconformity separates this clay from younger fine (lacustrine?) deposits, which are also distorted. Modern foreset and bottomset beds of the Niagara River overlap the lacustrine and glaciolacustrine deposits.In eastern Lake Ontario, thick glaciolacustrine clays overlie bedrock and the infilling ice-marginal deposits. These glaciolacustrine clays are severely distorted, and in the deepest parts of the area patches of overlying lacustrine (?) clay are preserved. A distorted terracelike deposit is preserved at higher elevation in the St. Lawrence trough. Bedrock, lag gravels, and sandy deposits characterize shallow-water areas.We suggest that after the fall of lake levels in the Lake Ontario basin, during the post-Iroquois lake phases, glaciolacustrine clays were subject to distortion by ice action at the time of the Greatlakean stadial. This deformation was more severe at the east end of the basin. At its lowest level, the surface of early Lake Ontario following the post-Iroquois phases was below the present lakebed in much of western Lake Ontario. Ice-wedge casts formed in sediments at both ends of the basin, soon after the initiation of early Lake Ontario, and are correlated with the Algonquin (St. Narcisse) glacial phase. Whereas there are significant accumulations of modern mud in the western basin of Lake Ontario, in the Kingston basin there is little except in the St. Lawrence trough.
Les sédiments du secteur occidental du lac Ontario incluent une séquence till–boue–till qui recouvre le socle et au-dessus de laquelle repose en discordance une couche d'argile glaciolacustre partiellement déformée. Une autre discordance sépare une série supplémentaire de dépôts fins (lacustres?), lesquels sont également déformés. Des lits fro***ux et de fond d'un delta récent de la rivière Niagara recouvrent les anciens dépôts lacustres et glaciolacustres.Dans le secteur oriental du lac Ontario, des argiles glaciolacustres épaisses recouvrent le socle et les dépôts de colmatage produits en bordure du glacier. Ces argiles glaciolacustres sont fortement déformées et aux endroits les plus profonds, des corps d'argile lacustre (?) sus-jacents sont préservés. Un dépôt déformé et ayant l'aspect d'une terrasse a également survécu à une altitude plus élevée dans le chenal du St-Laurent. Des roches du socle, des résidues de déflation et des dépôts de sable caractérisent les zones d'eau peu profonde.Nous suggérons que suite à l'abaissement des niveaux du lac dans le bassin de l'Ontario durant la phase post-iroquoise, les argiles glaciolacustres furent soumise à des contraintes de déformation provoquées par l'action des glaces au cours du stadiaire Greatlakean. L'action des glaces fut plus intense à l'extrémité oriental du bassin, même si les niveaux du lac pouvaient faciliter la flottabilité des glaces. À son niveau le plus bas, le lac Ontario inférieur, qui suivait les phases post-iroquoises, se trouve actuellement sous les couches du lac actuel dans la presque totalité du secteur occidental du lac Ontario. Des fentes de gel se sont formées dans les sédiments aux deux extrémités du bassin, peu de temps après le début de la phase lac Ontario inférieur, et elles sont corrélées avec la phase de l'Algonquin (St-Narcisse). Tandis que d'importantes accumulations de boue récente se produisent dans le bassin occidental du lac Ontario, il ne s'accumule qu'une faible quantité de boue récente dans le bassin de Kingston, sauf au sein de chenal du St-Laurent. [Traduit par le journal]