Abstract
Paleomagnetic analysis of the Mealy diabase dykes of Labrador reveals magnetizations that predate the Grenville event at about 1000 Ma. These dykes intrude the Mealy Mountains anorthositic complex in the Grenville Structural Province. They are well south of the Grenville Front Tectonic Zone, but were apparently never subjected to temperatures as high as 500 °C during their post-consolidation history.Four distinct magnetic components were uncovered by thermal and alternating field treatments and a fifth remained unresolved. The major magnetic mineral present, titanomagnetite, is thought to record two magnetic directions acquired during cooling from magmatic temperatures. These are B (D = 305°, I = −76°; N = 18 sites; κ = 12; α95 = 11°) and A (D = 095°, I = +52°; N = 20 sites; κ = 46; α95 = 5°). Component B has much within-site dispersion. The other two components, C (D = 274°, I = −47°; N = 10 sites; κ = 15; α95 = 13°) and D (D = 292°, I = −74°; κ = 5; α95 = 31°), probably reside in magnetite and pyrrhotite, respectively. Component C, antiparallel to A, was probably acquired at about the same time as A. We suggest that C and A represent the first stable magnetizations retained by the dykes following an extensive period of cooling and re-equilibration of the magnetic minerals. Components B and D, which agree in direction, represent a later stage of cooling.Component B has a pole at 148°E, 34°S (δp = 18°, δm = 19°) in agreement with regional metamorphic poles from the Grenville; A, however, has a pole at 173°W, 23°S (δp = 5°, δm = 7°), which apparently "sees through" the peak in Grenville activity. The A site poles have a linear distribution along the Keweenawan Track and probably relate to an age between 1000 and 1150 Ma.
L'étude paléomagnétique des dykes de diabase de Mealy au Labrador indiquent des aimantations qui antidatent l'évènement du Grenville à environ 1000 Ma. Ces dykes pénètrent dans le complexe anorthositique des montagnes Mealy de la province structurale du Grenville. Ils sont localisés bien au sud de la zone tectonique du front du Grenville, mais selon toute apparence ils n'ont pas été soumis à des températures pouvant dépasser 500 °C depuis leur consolidation.Quatre composantes magnétiques distinctes sont déduites des traitements thermiques et de champ alternatif et une cinquième demeure non-résolue. Le principal mineral magnétique présent, la titanomagnétite, semble porter deux directions magnétiques acquises lors du refroidissement magmatique. Elles sont B (D = 305°, I = −76°; N = 18 sites : κ = 12; α95 = 11°) et A (D = 095°, I = +52°; N = 20 sites; κ = 46; α95 = 5°). La composante B est bien à l'intérieur des sites de dispersion. Les deux autres composantes C (D = 274°, I = −47°; N = 10 sites; κ = 15; α95 = 13°) et D (D = 292°, I = −74°; κ = 5; α95 = 31°) sont probablement portées respectivement par la magnétite et la pyrrhotite. La composante C, antiparallèle à A, fut probablement acquise plus ou moins simultanément à A. Nous suggérons que C et A représentent les premières aimantations stables retenues par les dykes suivies d'une longue période de refroidissement et de rééquilibration des minéraux magnétiques. Les directions de B et D s'accordent et elles représentent une étape ultérieure de refroidissement. Le pôle de B se situe à 148°E, 34°S (δp = 18°, δm = 19°) conformément aux pôles métamorphiques du Grenville; le pôle A, cependant, est à 173°O, 23°S (δp = 5°, δm = 7°), et apparemment "voit au travers" le paroxisme de l'activité du Grenville. Les pôles du site A présentent une distribution linéaire le long de la courbe du Keweenawien et correspondent possiblement à un âge entre 1000 et 1150 Ma. [Traduit par le journal]