The nature of the upper sediments of the shelf and slope on a passive margin was investigated by using high-quality refraction profiles recorded by ocean-bottom seismometers off Nova Scotia. In agreement with previously published reflection profiles, well data, and lithospheric models for the evolution of passive margins, we found little thickening of the post-Early Cretaceous section, implying an even sedimentation rate over the outer shelf for this time period. The velocity model determined from slant stacks agreed reasonably well with well-log data, but had velocities slightly lower than those found from a nearby refraction line using first-arrival travel-time methods. Starting at the sea floor the compressional velocity–depth model consists of a gradient of roughly 0.4 s−1 to a depth of about 1.25 km, followed by another gradient of roughly 1 s−1 to a depth of about 3.5 km. Beneath this depth the velocity gradient approaches zero and can be modelled as a constant velocity layer. Stoneley waves were used to investigate the velocity structure of the upper 260 m of the sediment column. These velocities cannot be measured in the oil wells located on the shelf by conventional 3.5 kHz echo sounders or by measuring the sonic velocities of sediments collected in piston cores. A thinning of the Pleistocene–Holocene Sable Island Sand and Gravel layer was documented by pronounced differences in the propagation of Stoneley waves across the shelf. Although the origin of the thinning is uncertain, the shear-wave velocity determined for this unit, 260 m/s, is appropriate for an unconsolidated sand.

Des profils de sismique réfraction à haute résolution des couches supérieures de différents sédiments de la plate-forme et de la pente d'une marge stable furent interprétés après avoir été enregistrés par des sismomètres placés au fond de l'océan au large de la Nouvelle-Écosse. Nous observons un faible épaississement de la coupe postérieure au Crétacé inférieur, en accord avec les résultats déjà publiés provenant de profils de sismique réflexion, de puits de forage et de modèles lithosphériques de l'évolution de la marge stable, ce qui traduit un taux de sédimentation uniforme sur la plate-forme extérieure pendant toute la durée de cette période. Les modèles de vitesse découlant de la sommation des traces obliques au même point de tir s'harmonisent raisonnablement avec les données des diagraphies de forage, mais présentent des vitesses légèrement inférieures à celles qui furent observées à partir d'une ligne voisine de sismique réfraction utilisant les méthodes des temps de propagation des premières ondes arrivées. En partant du fond de l'océan, le modèle de vitesse–profondeur pour les ondes de compression possède un gradient de 0,4 s−1 à une profondeur approximative de 1,25 km suivi d'un autre gradient d'environ 1 s−1 à une profondeur approximative de 3,5 km. À plus grande profondeur le gradient de vitesse tend vers zéro et peut être modélisé comme représentant une couche à vitesse constante. Les ondes de Stoneley furent utilisées pour étudier la structure de vitesse des 260 m supérieurs de la colonne sédimentaire. Ces vitesses sont impossibles à mesurer dans les puits d'huile situés sur la plate-forme avec les échos-sondeurs habituels de 3,5 kHz ou par détermination des vitesses sonores de sédiments recueillis dans des carottiers à piston. Un amincissement de la couche de sable et gravier de l'île de Sable d'âge pléistocène–holocène est indiqué par les changements très prononcés de la propagation des ondes de Stoneley sur toute la plate-forme. Bien que l'origine de l'amincissement soit mal connue, une vitesse d'ondes transversales de 260 m/s pour cette unité est acceptable pour un sable non-consolidé. [Traduit par le journal]