A survey of stable and radioactive environmental isotopes has been carried out in order to investigate the recharge, thermal history, age, and geothermometry of the thermal waters at Mount Meager, British Columbia, a Quaternary volcano that is currently the site of active exploration for geothermal resources. Isotope determinations include 18O, 2H, and 3H in precipitation, thermal and cold groundwaters, and glacier ice; 13C and 14C in dissolved inorganic carbon; 18O and 34S in dissolved sulphate from thermal and cold groundwaters; and 13C and 18O in hydrothermal calcite crystals. Major ion analyses were performed on thermal and cold spring waters.Precipitation data are used to define the local meteoric water line and to document the altitude effect on waters recharging the geothermal system, demonstrating that there are two hydrogeologically separate reservoirs recharged at different altitudes. Both pools of geothermal waters have experienced shifts of between +0.5 and +2.5‰ in δ18O values, indicating a limited degree of 18O exchange with hot silicate minerals.Tritium contents indicate that these waters recharged prior to 1955. 13C contents of dissolved inorganic carbon and hydrothermal calcites from drill core document contamination of the thermal waters with "dead" volcanogenic CO2 plus carbon exchange with fracture calcite, which precludes the possibility of "dating" the thermal waters using 14C.Several chemical and isotopic geothermometers are used to estimate the maximum temperatures experienced by the thermal waters. The fractionation of 18O between SO42− and H2O in these waters gives calculated maximum temperatures of less than 140 °C. The Mg-corrected Na–K–Ca geothermometer shows excellent correlation with the SO4–H2O estimates with maximum temperatures of less than 140 °C. Fractionation of 13C and 18O in the systems CaCO3–CO2 and CaCO3–H2O using hydrothermal calcites and borehole fluids also offers no indications of subsurface temperatures in excess of 140 °C. Silica geothermometer results are not reliable because of equlibrium with amorphous silica phases in the subsurface.It is concluded that these thermal waters are not deeply circulating and have not experienced temperatures in excess of 140 °C.

Une étude d'isotopes stables et radio-actifs naturels examine la recharge, l'histoire thermale, l'âge et la géothermométrie des eaux thermales du Mont Meager, Colombie-Britannique, un volcan quaternaire, site des recherches de ressources géothermiques. Les déterminations isotopiques comprennent le 18O, le 2H et le 3H dans les précipitations, les eaux de ruissellement, les eaux souterraines ou froides ou thermales et la glace de glaciers; le 13C et le 14C dans le carbone inorganique dissout le 18O et le 34S dans le sulfate de solution provenant des eaux souterraines ou thermales ainsi que le 13C et le 18O dans les cristaux de calcite hydrothermale. Les analyses chimiques ont été faites des eaux de source froides et thermales.Les données obtenues des précipitations et des eaux de source froides ont été utilisées afin d'enregistrer l'effet de l'altitude sur les eaux rechargant un système géothermale, démontrant qu'il existe deux réservoirs peu profondes et hydrogéologiquement indépendants qui sont rechargé à des altitudes différentes. Les deux réservoirs d'eaux géothermales montrent une modification du rapport 18O/16O correspondant a +0,5 á 2,5‰, indiquant un échange restreint de 18O avec des minéraux de silicate chauds.Les teneurs en 3H indiquent que ces eaux ont rechargés avant 1955. Les teneurs en 13C du carbone inorganique aqueux et des calcites hydrothermales provenant des carottes montrent que les eaux thermales sont contaminés de CO2 volcanique "mort" et d'un échange de carbone avec du calcite secondaire de fissures. Donc, il est impossible de dater les eaux thermales utilisant le 14C.Plusieurs géothermomètres chimiques et isotopiques sont utilisés pour estimer les températures maximales des eaux thermales. La fractionation du 18O entre le SO42− et le H2O dans ces eaux indique des températures maximales de moins de 140 °C. Le géothermomètre Na–K–Ca corrigé aveg Mg montre de bonnes corrélations avec les estimations du SO4–H2O, indiquant une température maximale de 140 °C. La fractionation du 13C et du 18O dans les systèmes de CO2–CaCO3 et de H2O–CaCO3 utilisant la calcite hydrothermale et les eaux provenant des puits ne montre pas d'indice des températures de plus de 140 °C. Les résultats du géothermomètre de silice ne sont pas fiables à cause de l'équilibre établi avec les phases de silice amorphe souterraines.Donc, ces eaux thermales ne circulent pas à profondeur et n'ont pas subit des températures plus de 140 °C.