Lead isotopes in nickel sulfides from seven deposits in the Thompson Belt appear to record events of four distinct ages. The earliest and most prominent of these may represent the emplacement of the nickel ores and their ultramafic hosts.Typical massive and disseminated low-lead nickeliferous sulfides were selected for analysis, and several partitioning techniques were used in order to obtain information about the range of isotope ratios in different phases and fractions of the samples. The data were interpreted in terms of the isotopic systematics discussed by Gale and Mussett.Data from four deposits produce two well defined, parallel "primary" isochrons whose calculated mean slope corresponds to an age of 2320 ± 30 Ma. Interpretation of this date as the time of emplacement of the nickel deposits and their ultramafic hosts is consistent with geological evidence that points to a post-Archean, pre-Hudsonian age. The 2320 Ma date may be consistent, within probable error limits, with the age inferred from Rb/Sr data (2100 Ma) for deposition of metasedimentary rocks of the Thompson Belt, into which the ultramafic lenses were intruded (Brooks and Theyer).The other isotopically recorded events occurred at 2015 ± 15 Ma (possibly early folding of the Thompson Belt supracrustal rocks), 1620 ± 25 Ma (probably a late retrograde stage of the Hudsonian Orogeny), and 1125 ± 60 Ma (possibly a thermal event associated with emplacement of the Mackenzie dyke swarm).

Les isotopes du plomb contenus dans les sulfures de nickel de sept gisements de la zone de Thompson révèlent l'existence d'évènements géologiques qui sont apparus à quatre âges différents. Le premier et le plus important parmi eux peut représenter la venue du nickel et la mise en place des roches-hôtesses ultramafiques.Des sulfures nickélifères typiquement massifs et disséminés, de faible teneur en plomb, ont été choisis pour l'analyse, et plusieurs techniques de séparation furent utilisées dans le but de connaître la gamme des rapports isotopiques pour différentes phases et fractions d'échantillons. Les résultats furent interprétés conformément à la systématique isotopique discutée par Gale et Mussett.Les données provenant de quatre gisements fournissent deux isochrones "primaires" parallèles bien définies dont la pente mozyenne calculée donne un âge de 2320 ± 30 Ma. L'interprétation de cette date comme étant le moment de la mise en place des gisements de nickel et de leurs roches-hôtesses ultramafiques concorde avec les observations géologiques suggérant un âge post-archéen et anté-hudsonien. L'âge de 2320 Ma peut être envisagé comme comparable, à l'intérieur des limites d'erreur, à l'âge mesuré par le Rb/Sr (2100 Ma) pour la déposition des roches métasédimentaires de la zone de Thompson, lesquelles sont pénétrées par des lentilles ultramafiques (Brooks et Theyer).Les autre évènements révélés par l'analyse des isotopes se sont produits il y a 2015 ± 15 Ma (probablement une phase ancienne de plissement des roches supracrustales de la zone de Thompson), 1620 ± 25 Ma (probablement une phase régressive tardive de l'orogénèse de l'Hudsonien) et 1125 ± 60 Ma (probablement une activité thermale associée avec la mise en place du réseau de dykes du Mackenzie). [Traduit par le Journal]