The Avalon tectonostratigraphic zone occupies about 25% of the area of insular Newfoundland. Late Precambrian development of the Avalon terrane is distinctly different than that of other parts of the Appalachian orogen and cratonic North America. Late Precambrian volcanism and tectonic instability gave way to deposition of about 2 km of Cambrian and Lower Ordovician dominantly epiclastic sediments on a slowly subsiding, relatively stable shelf platform.The Lower Cambrian Random Formation is part of the platformal sequence and is bounded by regional disconformities over much of the Newfoundland Avalon Zone, except around Fortune Bay where it is underlain by older terrestrial and shallow-marine sediments. The Random Formation was deposited during a time of global sea-level rise, and consists of up to 250 m of shoreline, nearshore, and open-shelf deposits that record macrotidal conditions and periodic storm activity. Cross-bedded quartzarenites occur in units to about 50 m thick (one exceptional unit is 110 m thick) that tend to have gradational bases and abrupt tops. Bimodal–bipolar paleocurrent data are best explained by reversing tidal currents. These sandstone units show no evidence of intertidal (beach) processes and are therefore interpreted as subtidal ridges or shoals. The intertidal environment is represented by a shaly unit, with thin sandstone beds, that is characterized by flaser and lenticular bedding, oscillation (wave) ripples, some flat-topped ripples, and abundant synaeresis (dehydration) cracks. A muddy shoreline and subtidal sands suggest a macrotidal setting.Storm deposits range from: (1) fine, micaceous, red sandstones with fiat, gently dipping lamination, low-angle truncation surfaces, rare hummocks, shale-clast horizons, granule lags, and steep-sided erosional gulleys believed to represent lower shoreface rip-current channels; to (2) mudstones with graded, sole-marked, glauconitic sandstone beds deposited on an open shelf by storm-generated density currents.

La zone tectonostratigraphique d'Avalon occupe environ 25% de la superficie de l'île de Terre-Neuve. L'évolution des terrains d'Avalon au Précambrien supérieur est nettement différente de celle des autres régions de l'orgénèse appalachienne et du craton de l'Amérique du Nord. Le volcanisme et l'instabilité tectonique au Précambrien supérieur ont entraîné au cours du Cambrien et de l'Ordovicien inférieur l'accumulation d'environ 2 km de sédiments principalement épiclastiques sur une plate-forme continentale s'enfoncant lentement mais relativement stable.La formation de Random du Cambrien inférieur fait partie de la séquence recouvrant la plate-forme et elle est limitée par des discordances stratigraphiques dans la majeure partie de la zone d'Avalon de Terre-Neuve, à l'exception des environs de Fortune Bay où se retrouve en dessous des sédiments plus anciens terrigènes et marins d'eau peu profonde. La formation de Random s'est déposée pendant un épisode de soulèvement général du niveau de la mer et elle peut comprendre jusqu'à 250 m de sédiments de rivage, de faible profondeur d'eau et de plate-forme continentale et dénotent des conditions de grosses marées et de tempêtes fréquentes. Des quartzites sédimentaires à stratification entrecroisée se présentent en unités jusqu'à 50 m de puissance (exceptionnellement une unité atteint 110 m) qui tendent à montrer des bases gradationnelles et des sommets abrupts. Les données des paléocourants bimodaux–bipolaires sont plus facilement expliquées à l'aide d'un revirement des courants des marées. Ces unités de grès ne présentent pas d'évidence de processus intercotidaux (plage) et sont donc considérés comme étant des crêtes ou des bancs subcotidales. Le milieu intercotidal est représenté par une unité schisteuse accompagnée de minces lits de grès et caractérisée par une stratification avec lentilles et flasers, par des rides dont quelques unes à sommets plats, et d'abondantes fissures de dessiccation synaeresis. Une ligne de rivage boueux et des sables subcotidaux indiquent un milieu où se produisent de grosses marées.Les dépôts formés par l'action des tempêtes passent de (1) grès rouges à grain fin, micacés, laminés avec faible pendage, s'entrecoupant à petits angles, avec de rares "hummocks," avec des horizons de schiste argileux incluant des fragments de roches détritiques, avec granules de déflation et ravins d'érosion à rebords abrupts qui semblent représenter la base de chenaux produits par les courants d'arrachement à la surface du rivage; à (2) des mudstones accompagnés de lits d'un grès glauconieux, classé, exhibant des figures structurales, sédimentés sur une plate-forme continentale par les courants de densité engendrés lors des tempêtes. [Traduit par le journal]