Abstract
The results of three seismological investigations of the crust in the seismically active La Malbaie Region are reported. First arrivals from a reversed reflection–refraction profile within the Charlevoix structure indicate a uniform Pg velocity of 6.08 ± 0.04 km/s. Secondary arrivals forming discontinuous, sometimes arcuate segments on the record sections are interpreted as subcritical reflections from structural contortions related to impact of the Charlevoix meteorite. A coherent event at 14 s may signal reflection from the M-discontinuity near 45 km depth.Analysis of travel times from calibration shots recorded by a network of stations spanning the St. Lawrence River in terms of time–distance profiles, travel time residuals, and numerical models provides excellent support for a model of the Precambrian–Paleozoic contact striking along the north shore and dipping to the southeast about 20° beneath the wedge of 5.5 km/s sediments.Unreversed profiles obtained by recording timed Thetford Mines blasts across a similar network suggests a comparable deep structure beneath the north and south shores, with average crustal velocities of 6.8 and 6.7 km/s, respectively. A minor mid-crustal discontinuity is suggested, and Moho depth is estimated at 42–43 km.The 6.2 km/s upper crustal velocity found for the crater and immediately surrounding area is anomalously low compared to the 6.4–6.5 km/s reported for the eastern shield region. Structural lineations gleaned from satellite imagery suggest an elongated area of impact-related disruption much larger than previously recognized. This expanded area of crustal weakening encompasses and may partially explain the zone of continuing microseismic activity, as well as the low upper crustal velocity of the La Malbaie Region.
On rapporte les résultats de trois études sismologiques de la croûte dans la région sismiquement active de La Malbaie. Les premières arrivées d'un profil renversé réflexion–réfraction à l'intérieur de la structure de Charlevoix indiquent une vitesse Pg uniforme de 6.08 ± 0.04 km/s. On interprète les arrivées secondaires formant des segments discontinus, quelquefois arqués sur des portions de l'enregistrement, comme des réflexions subcritiques des contorsions structurales reliées à l'impact météoritique de Charlevoix. Un épisode cohérent de 14 s peut signaler une réflexion de la discontinuité-M à environ 45 km de profondeur.L'analyse de la durée des trajets à partir d'explosions de calibration enregistrés par un réseau de stations s'étendant de part et d'autre du fleuve Saint-Laurent en termes des profils temps–distance, des valeurs résiduelles de la durée des trajets, et de modèles numériques fournit un excellent appui pour un modèle de contact Précambrien–Paléozoïque dont la direction est parallèle à la rive nord avec un pendage au sud-est à environ 20° sous un coin de sédiments dont la vitesse est de 5.5 km/s.Les profils non renversés obtenus par enregistrement des explosions de dates connues à Thetford Mines à travers un réseau semblable suggèrent une structure profonde comparable sous les rives nord et sud, avec des vitesses moyennes dans la croûte de 6.8 et 6.7 km/s respectivement. Il semble y avoir une discontinuité mineure au milieu de la croûte et on évalue la profondeur de la Moho à 42–43 km.La vitesse de 6.2 km/s dans la partie supérieure de la croûte déterminée pour le cratère et la région immédiatement adjacente est anormalement faible par comparaison avec les valeurs de 6.4–6.5 km/s rapportées pour la région est du bouclier. Les linéations structurales glanées sur des images par satellites suggèrent une région de perturbation allongée et attribuable à l'impact beaucoup plus grande que celle qu'on avait jusque là reconnue. Cette région aggrandie d'affaiblissement de la croûte englobe et peut expliquer en partie la zone d'activité microsismique continue de même que les faibles vitesses de la partie supérieure de la croûte dans la région de La Malbaie. [Traudit par le journal]