Abstract
Chinese geologists have correctly interpreted the sequence in south China as including the youngest known marine Permian (Changxingian Stage), followed by earliest Triassic, strata with Otoceras (Griesbachian Stage, Gangetian Substage). Most of the Changxingian ammonoids are known only from China but one recently described species, Shizoloboceras fusuiense, is evidently congeneric with Paratirolites vediensis, which characterizes latest Permian (Dorashamian) beds of the south U.S.S.R. and Iran. This indicates that the youngest Permian beds of Iran and China are correlative. Alternative correlations which have been suggested, namely with Changxingian including beds younger than Dorashamian, and Gangetian correlative with Dorashamian, are rejected. Below the Changxingian is the Lopingian (or Wuchiapingan), characterized by a variety of early otocerataceans. Lopingian is more or less correlative with Dzhulfian.South China is the only known place where ammonoids of Dzhulfian (= Lopingian), Dorashamian (= Changxingian), and Gangetian (lowermost Triassic) ammonoids occur in a formational sequence. It does not necessarily follow that the Changxingian–Gangetian interval was one of faunal continuity and continuous deposition. Paleozoic-type brachiopods that locally occur in the basal metre of the Triassic formations do not establish that the relationship between the Permian and Triassic formations is transitional. The boundary between these formations is distinct. Probably, these brachiopods are derived from the subjacent Permian strata and are not natural members of the Triassic fauna.
Les géologues chinois ont correctement interprété la séquence du sud de la Chine en suggérant qu'elle contient les terrains Permiens marins les plus jeunes qu'on connaisse (étage du Changxingien) recouverts par les strates du tout début du Trias contenant Otoceras (étage du Griesbachien, sous-étage du Gangétien). La plupart des ammonoïdes du Changxingien n'ont été reconnus qu'en Chine, mais une espèce découverte récemment, Shizoloboceras fusuiense, est de toute évidence un congénère de Paratirolites vediensis qui caractérise les lits de la fin du Permien (Dorashamien) dans le sud de l'U.R.S.S. et en Iran. De ce fait, les lits les plus récents du Permien d'Iran et de Chine seraient corrélatifs. On rejette les corrélations alternatives, en particulier avec le Changxingien en incluant des strates plus jeunes que le Dorashamien et la corrélation entre le Gangétien et le Dorashamien. En dessous du Changxingien, on retrouve le Lopingien (ou Wuchiapingien) caractérisé par une variété d'otocératacéens primitifs. Le Lopingien est plus ou moins corrélatif avec le Djoulfien.Le sud de la Chine est le seul endroit connu où des ammonoïdes du Djoulfien (= Lopingien), du Dorashamien (= Changxingien) et du Gangétien (base du Trias) se retrouvent dans une séquence de formations. Il ne s'ensuit pas nécessairement que durant l'intervalle Changxingien–Gangétien, il y ait eu continuité dans la faune et dans le dépôt de sédiments. La présence de brachiopodes de type paléozoïque qu'on retrouve localement dans le premier mètre à la base des formations du Trias n'établit pas que cette relation entre les formations du Permien et du Trias soit transitionnel. La limite entre ces formations est distincte. Ces brachiopodes proviennent probablement des strates du Permien sous-jacent et ne font pas naturellement partie de la faune du Trias. [Traduit par le journal]