Abstract
A statistically determined path of apparent polar wander for the past 300 Ma for North America is given. It has a zigzag form, the bends corresponding to important changes in the drift of North America. Many Mesozoic and Early Tertiary paleopoles from the Western Cordillera do not conform to this path, and they are best explained by motions of miniblocks within the Cordillera. Especially notable is the displacement of Vancouver Island and associated Alaskan terrains (Wrangellia) in the early Mesozoic, and the clockwise rotation of the Coast Range of Oregon and Washington (Siletzia) in the Cenozoic. Limited evidence indicates that part at least of the Northern Appalachian region could have been about 10° south of its present position relative to North America in Late Devonian and Early Carboniferous times, and that it achieved its present position by Late Carboniferous time. Displaced terrains of early and middle Paleozoic age may also be present in the Appalachians. Displacements in the Appalachians and Cordillera could have been caused by the exchange of fragments of continental crust across transcurrent plate junctures. Apparent polar wandering paths for the Precambrian are tentative, but a fairly simple single path can be constructed for all structural provinces of the Laurentian Shield. This reconstruction of a single Precambrian path is supported by agreement among approximately contemporaneous paleopoles from widespread localities. It implies that movements amongst the structural provinces of the shield during the Hudsonian and Grenvillian Orogenies have been modest, and perhaps not in excess of about 1000 km in a latitude sense. This idea has been disputed by those who would apply conventional ideas of plate-tectonics to the Proterozoic, but it has the merit of explaining all the paleopoles and their geological relationships in a comparatively simple unified scheme. Rates of latitude change in the Precambrian may have been over twice as great as in the Phanerozoic.
On présente le trajet du cheminement polaire apparent déterminé statistiquement pour les derniers 300 Ma pour l'Amérique du Nord. Il a une forme en zigzag dont les boucles correspondent à des changements importants dans la dérive de l'Amérique du Nord. Plusieurs paléopôles du Mésozoïque et du début du Tertiaire dans la Cordillère de l'Ouest ne se conforment pas à ce cheminement et on les explique mieux par les mouvements de miniblocs à l'intérieur de la Cordillère. On doit noter de façon spéciale le déplacement de l'île de Vancouver et de certaines parties adjacentes de l'Alaska (Wrangellia) au début du Mésozoïque et la rotation positive de la chaîne Côtière d'Orégon et de Washington (Siletzia) au Cénozoïque. Des preuves limitées indiquent qu'une partie au moins de la région nord des Appalaches a pu se trouver environ 10° au sud de sa position actuelle par rapport à l'Amérique du Nord à la fin du Dévonien et au début du Carbonifère et qu'elle a atteint sa position actuelle à la fin du Carbonifère. Des terrains déplacés datant du début et du milieu du Paléozoïque peuvent aussi être présents dans les Appalaches. Les déplacements dans les Appalaches et la Cordillère ont pu être causés par l'échange de fragments de croûte continentale de part et d'autre des jointures de plaques. Les trajets de cheminement polaire apparent sont moins bien établis pour le Précambrien mais un trajet relativement simple peut être construit pour toutes les provinces structurales du Bouclier laurentien. Cette reconstruction d'un unique trajet pour le Précambrien s'appuie sur la coïncidence entre les paléopôles à peu près contemporains dans des localités assez éloignées. Ceci implique que les mouvements entre les provinces structurales du bouclier durant les orogénies de l'Hudsonien et du Grenvillien ont été modestes et n'ont peut-être pas excédé 1000 km dans le sens de la latitude. Cette idée a été critiquée par ceux qui voudraient appliquer les idées conventionnelles de la tectonique des plaques au Protérozoïque, mais elle a le mérite d'expliquer tous les paléopôles et leurs relations géologiques dans un modèle unifié comparativement simple. Les taux de changement de latitude au Précambrien ont pu être deux fois plus grands qu'au Phanérozoïque. [Traduit par le journal]