The minimum age of the Ecstall pluton is 78–79 Ma, based on Rb–Sr mineral isochrons for two pegmatites. At that time the entire body of the pluton, zoned concentrically from quartz monzonite to diorite, was Sr rich – Rb poor, relatively homogeneous in Rb/Sr ratio (0.024–0.061), and somewhat variable in initial Sr isotopic composition (87Sr/86Sr = 0.7044 to 0.7048). Late-stage leucocratic dikes contain radiogenic Sr that is probably derived from old and Rb-rich country rocks. Pegmatite dikes from two different localities are similar to one another in Rb/Sr and 87Sr/86Sr and either have high initial ratios (0.7055 and 0.7058), like the leucocratic dikes (0.7051 and 0.7059), or the pluton and its pegmatite dikes are very much older (~190 Ma) than the 78–79 Ma pegmatite mineral isochrons. Sr isotopic data do not resolve this ambiguity. The Kitkiata pluton has an initial 87Sr/86Sr ratio of 0.7042–0.7043, depending on its age. One radiogenic Sr-rich sample gives a model date of 165 ± 11 Ma, but the possibility of anomalous initial ratio makes this result highly uncertain.The Quottoon pluton, which lies a bit farther east of the Ecstall pluton, gives a whole-rock isochron of 51 ± 2 Ma with 0.7045 ± 1 initial ratio and somewhat older, near concordant, U–Pb zircon dates of 60 Ma. The low initial ratios indicate a preponderance of mantle-derived magma of Mesozoic or early Cenozoic age in the plutons studied.Radiogenic Sr in schists near Prince Rupert suggests an age on the order of 524 Ma, and correlation with upper Precambrian and lower Paleozoic rocks of the Alexander Terrane of the Alaska Panhandle.Sr isotopic composition of the Central Gneiss Complex is compatible with late Paleozoic – early Mesozoic ages for precursor detrital and volcanic strata and local presence of marine carbonate with moderately enriched 87Sr/86Sr. The generally low radiogenic Sr content of these core gneisses rules out an origin by remobilization of greatly older rocks.

L'âge minimum du pluton d'Ecstall est de 78–79 Ma en se basant sur les isochrones de minéraux pour deux pegmatites. A cette époque, la masse entière du pluton, zonée concentriquement allant de la monzonite quartzifère à la diorite, était riche en Sr et pauvre en Rb, relativement homogène quant au rapport Rb/Sr (0.024–0.061), et assez variable dans la composition isotopique initiale de Sr (87Sr/86Sr = 0.7044–0.7048). Les dykes leucocrates tardifs contiennent du Sr qui provient probablement de roches plus anciennes de la région riches en Rb. Les dykes de pegmatite de deux localités différentes sont semblables dans leurs rapports Rb/Sr et 87Sr/86Sr et ont des rapports initiaux élevés (0.7055 et 0.7058), comme pour les dykes leucocrates (0.7051 et 0.7059), ou le pluton et ses dykes de pegmatite sont beaucoup plus anciens (~190 Ma) que les isochrones des minéraux de pegmatite (78–79 Ma). Les données isotopiques de Sr ne résolvent pas cette ambiguïté. Le pluton de Kitkiata a un rapport initial 87Sr/86Sr de 0.7042–0.7043, selon son âge. Un échantillon riche en Sr radiogénique donne un âge sur modèle de 165 ± 11 Ma mais la possibilité d'un rapport initial anormal rend ce résultat très incertain.Le pluton de Quottoon, qu'on retrouve un peu plus loin à l'est du pluton d'Ecstall, donne une isochrone de roche totale de 51 ± 2 Ma avec un rapport initial de 0.7045 ± 1 et des dates un peu plus anciennes, 60 Ma, à peu près concordantes, par la méthode U–Pb sur des zircons. Les rapports initiaux peu élevés indiquent une prépondérance de magma provenant du manteau et datant du Mésozoïque ou du début du Cénozoïque dans les plutons étudiés.Le Sr radiogénique dans les schistes près de Prince Rupert suggère un âge de l'ordre de 524 Ma et une corrélation avec les roches du Précambrien supérieur ou du Paléozoïque inférieur de la région d'Alexander dans l'enclave de l'Alaska.La composition isotopique du Sr dans le Complexe gneissique central est compatible avec des âges de la fin du Paléozoïque ou du début du Mésozoïque pour les strates détritiques inférieures et les strates volcaniques et la présence en certains lieux de carbonates marins modérément enrichis en 87Sr/86Sr. La teneur généralement faible en Sr radiogénique de ces gneiss centraux fait écarter l'origine par remobilisation de roches beaucoup plus anciennes. [Traduit par le journal]