Abstract
A 19th century slide, involving an estimated 25 × 106 m3 of rock, devastated Rubble Creek Valley, 80 km north of Vancouver, B.C. Breaking away from a headwall composed of late glacial dacitic lava, the slide travelled as much as 4.6 km with a maximum drop of 1060 m, thus moving on an average slope of 8.5°. Velocities, estimated from the superelevation of the slide as it moved around curves in the valley, exceed 20 m/s (72 km/h) and sliding was probably completed within 10 min. Tree-ring data indicate that the slide occurred in the fall or winter of 1855–1856. The trigger mechanism has not been identified, but the presence of an exceedingly steep original slope of the lava front, attributed to ponding against latest Pleistocene ice occupying the valley below, was clearly a contributing factor. Both the precipitous headwall and a second ice-dammed lava front are considered to be potential sources for new slides. Some evidence suggests that previous slides have occurred here since the last glaciation, about 11 000 years ago. A court ruling barring residential development in the area devastated in 1855–1856 on the grounds of future hazard to life seems justified.
Un glissement de terrain datant du 19ième siècle, qui a mobilisé un volume de roc évalué à 25 × 106 m3, a dévasté la vallée de Rubble Creek, à 80 km au nord de Vancouver, C.-B. A partir d'un escarpement composé de lave dacitique tardiglaciaire, le glissement a parcouru une distance de 4.6 km avec une dénivellation de 1060 m pour une pente moyenne de 8.5°. Les vitesses, évaluées à partir de la surélévation des débris du glissement lorsqu'ils se déplaçaient le long des sinuosités de la vallée, ont excédé 20 m/s (72 km/h) et le glissement n'a probablement pas duré plus de 10 min. Les données dendrochronologiques indiquent que le glissement s'est produit durant l'automne ou l'hiver de 1855–1856. On n'a pas identifié le mécanisme d'amorce mais on reconnait l'importance de la présence d'une pente originale exceptionnellement raide au front de la lave, ce qu'on attribue à un barrage glaciaire formé par la glace qui a occupé le fond de la vallée à la fin du Pléistocène. La face abrupte de la muraille de roc et la présence d'un deuxième front de lave retenu par la glace sont deux sources potentielles de nouveaux glissements. Il y a des indications que d'autres glissements s'étaient produits dans cette région depuis la déglaciation il y a environ 11 000 ans. Une décision de tribunal interdisant le lotissement résidentiel dans la région dévastée en 1855–1856 sur la base de danger futur pour la vie semblerait justifiée. [Traduit par le journal]