Abstract
Coincident with the Alaskan event the water level in a deep well near Ottawa showed a small initial rise then a fall of 28 cm followed by a decay back to the original level over a period of several days. This is suggestive of a residual dilatation with subsequent fluid diffusion. It is shown that this explanation is consistent with the diffusion and elastic properties of the aquifer determined independently from a slug test and from the response to earth tides. Assuming a simple unconfined saturated porous half-space, the results indicate that the upper 200 m (approximately) is effectively decoupled from horizontal stresses whereas below this depth a permanent dilatation of approximately 2.9 × 10−7 occurred. This is much too large and of the wrong sign to be accounted for by the residual strain field of the earthquake. As an alternative, dilatancy induced by strong local ground motion is suggested.
En même temps que le tremblement de terre d'Alaska, le niveau de l'eau dans un puits profond près d'Ottawa a enregistré une petite remontée initiale puis une chute de 28 cm suivie par une remontée lente au niveau original sur une période de plusieurs jours. Cette observation suggère une dilatation résiduelle avec diffusion subséquente de fluide. On démontre que cette explication est compatible avec les propriétés en élasticité et en diffusivité de l'aquifère déterminées indépendamment par un essai d'injection et d'après la réponse de l'aquifère aux marées terrestres. Si on suppose un espace semi-infini non confiné, saturé et poreux, les résultats indiquent que les 200 m supérieurs (approximativement) sont effectivement découplés par rapport aux contraintes horizontales alors qu'en dessous une dilatation permanente de 2.9 × 10−7 s'est produite. Ceci est beaucoup trop grand et de signe contraire pour qu'on puisse le considérer comme le champ de déformation résiduelle du séisme. Comme alternative, on propose qu'il s'agit d'une dilatation induite par un fort mouvement local de la surface. [Traduit par le journal]