Abstract
A major microfloral change takes place at the top of the Nevis coal seam in south-central Alberta. This change corresponds to a regional microfloral break recorded at the Cretaceous–Paleocene boundary in the northwestern interior of the United States. However, dinosaurs cf. Tyrannosaurus rex and Triceratops albertensis have been found in strata between the Nevis and Ardley coal seams at a stratigraphically higher level than that at which palynofloral change occurs in Alberta. This indicates that the floral extinctions slightly preceded the dinosaurian extinction and also implies that the two events were not linked in a direct cause and effect relationship. The presence of dinosaur remains a few metres above the level of microfloral change signifies that the floral change occurred slightly before the end of Cretaceous time. In the northwestern interior of the United States, however, the dinosaurian extinction apparently coincides with the regional palynofloral change recorded at the Cretaceous–Paleocene boundary. It seems that the lime relationship of the microfloral change and the dinosaurian extinction cannot be clearly seen in condensed sections, where they appear to coincide. This relationship becomes more evident in expanded clastic intervals, rapidly deposited under fluviatile sedimentary regimes, in which the datum marking the microfloral change clearly precedes the reptilian extinctions. The corroborative evidence of radiometric age, youngest dinosaur remains and regional microfloral change favours placing of the Cretaceous–Paleocene boundary at the base of the Ardley seam No. 14 in Alberta.
On observe un changement majeur dans la microflore au sommet de la couche de charbon de Nevis dans le centre sud de l'Alberta. Ce changement correspond à une modification régionale dans la microflore observée à la limite Crétacé-Paléocène dans les plaines du nord-ouest des Etats-Unis. Toutefois, on a retrouvé des dinosaures tels Tyrannosaurus rex et Tricerutops albertensis dans des strates entre les couches de charbon de Nevis et d'Ardley à un niveau stratigraphique plus élevé que celui auquel correspond le changement de palynoflore en Alberta. Ce fait indique que les extinctions de flore ont précédé de peu l'extinction des dinosaures et aussi que les deux événements ne sont pas reliés dans une relation directe de cause à effet. La présence de restes de dinosaures quelques mètres au-dessus du niveau du changement dans la microflore signifie que le changement de flore s'est produit un peu avant la fin du Crétacé. Toutefois, dans la partie nord-ouest des plaines des Etats-Unis, l'extinction des dinosaures coïncide apparemment avec le changement régional de la palynoflore à la limite Crétacé-Paléocène. Il semble que la relation temporelle entre le changement de microflore et l'extinction des dinosaures ne puisse s'observer clairement dans des sections condensées où ils semblent coïncider. Cette relation devient plus évidente dans les intervalles clastiques de plus grande épaisseur, déposés rapidement en régime sédimentaire fluviatile, dans lesquels le plan marquant le changement de microflore précède clairement les extinctions de reptiles. La preuve additionnelle donnée par les âges radiométriques basés sur les restes de dinosaures les plus récents et sur le changement de microflore favorise l'hypothèse de placer la limite Crétacé-Paléocène à la base de la couche no 14 de charbon d'Ardley, en Alberta. [Traduit par le journal]